A peine rentré de ma semaine de congés, j’ai été notifié par le lieutenant du COB d’une plainte en diffamation. J’ai 57 ans et c’est la 1ère fois que je suis concerné par un dépôt de plainte. Ce n’est peut-être pas la dernière. Quand l’OPJ m’a posé cette question de savoir si j’avais une idée sur le requérant, j’ai à tort indiqué le nom de l’un de mes opposants qui aura pu être fort mari de mes sarcasmes. Errare humanum est.
La personne qui a porté plainte a été l’objet d’une manipulation grotesque de son supérieur hiérarchique, dont je sais qu’il lit ce blog depuis plusieurs mois déjà. Cette plainte se fondait sur un article publié sur ce média, que j’ai d’ailleurs retiré dès que j’ai su les intentions de la personne à laquelle la missive était destinée. L’article se voulait avant tout pédagogique et il l’était. Il illustrait à l’envi la pétaudière des protocoles sanitaires. Or, l’usage veut, en la matière, de demander au rédacteur de retirer ou de modifier la publication par tout moyen de communication que la personne offensée juge bon d’utiliser. Il y a là de sa part, clairement un abus de procédure. J’ai expliqué que mon texte était celui d’un maire s’exprimant vis à vis de l’action d’un agent de l’État dans le cadre de ses fonctions. Je me suis bien gardé d’ailleurs d’attaquer la personne dont j’ai salué le courage à maintes reprises. J’ai sans doute été maladroit dans la forme, même si je n’ai rien à renier sur le fond. Je serai plus vigilant à l’avenir, sans jamais, ô grand jamais renoncer à ce que je suis viscéralement.
Au terme de l’audition, l’OPJ a aussitôt contacté le parquet et le magistrat a considéré que la plainte était disproportionnée au regard des faits et des réponses que j’ai pu apporter. Je n’en veux pas d’ailleurs à la plaignante qui, de mon point de vue, s’est faite instrumentaliser par sa hiérarchie pour chercher à me piéger. Je le sais, la partie est bien loin d’être terminée. Je suis, je crois, au grand dam de ma femme, dépourvu de toute forme de méchanceté, ce qui ne semble pas être le cas de mes adversaires. Ils auront cherché à se venger par tous les moyens. J’ai bien d’autres choses à faire que de porter plainte, à mon tour, pour abus de procédure notamment. Passons à l’affaire suivante.
Depuis le nombre d’années que nous nous connaissons, tu as toujours démontré une qualité d’écoute et un souci du respect des idées de tes interlocuteurs. Qui rogat, non errat !