Le transfo de l’alimentation de mon ordinateur portable est tombée en rade samedi après-midi. Comme nous recevions à la maison samedi soir Nathalie et Jean-Jean venus spécialement de la région parisienne pour l’anniversaire de ma fille, j’ai attendu de finir la crème anglaise, d’aller chercher un morceau d’agneau chez mes beaux-parents en ce dimanche matin pour commander mon alimentation. Très rapidement au bout de quelques clics, je suis tombé sur le bon modèle chez Amazon. A 12 h 20, la commande était payée : 23 euros, en mode livraison prioritaire dès le lendemain, sans supplément.
Et puis, hier, lundi aux alentours de 16 h 30, la sonnette de la maison a retenti. J’ai cru à un parent d’élèves, à un habitant. Et non, c’était un petit jeunot qui avait entre ses mains le colis tant attendu.
Avec tant de chaînes de magasins, avec tant d’hyper et de supermarchés, je ne comprends pas comment un pays comme la France ne serait pas en capacité de construire un GIE pour la distribution en ligne de tous les produits issus de toutes ces grandes enseignes commerciales. Et n’allez pas me dire qu’ils n’y connaissent rien à la logistique !
Amazon n’est clairement pas aujourd’hui le moins cher. Mais il est tout simplement le meilleur.
C’est la même idée qui me trotte dans la tête depuis quelques années : les petits commerçants doivent se regrouper dans une centrale d’achats et de distribution s’ils veulent rivaliser avec amazon et les autres. Pour cela, il est nécessaire de quitter « l’esprit de chapelle ». Aujourd’hui: » ma petite entreprise connaît la crise » (comme dit la chanson). Pour témoignage, il y a 2 ans, je cherchais un jouet pour Noël, m’essayant a être le défenseur du petit commerce, je l’ai cherché à Evreux, Louviers, Les Andelys; Vernon, Pacy sur Eure: choux blancs. Je me suis donc tourné vers amazon qui me livra en 48h.