Le dernier sondage confirme ce que nous savions déjà : il n’y a aucun espace pour la gauche de gouvernement dans l’élection présidentielle de 2022. Hidalgo – qui ne pourra pas y aller – est à 7% dans le meilleur des cas ; Jadot à 8%. Montebourg à 5% est le seul à pouvoir grattouiller chez les cocos, Mélenchon, au PS et chez les souverainistes. A supposer qu’écolos, socialos et radicaux se réunissent, ça finira à 15% au grand max, sachant que les voix ne s’additionnent jamais. La gauche ne sera donc pas présente au 2e tour de la Présidentielle et je ne vois pas à 18 mois du scrutin ce qui pourrait bien changer, malgré la candidature de Cambadélis. ;+) Remarquez que j’ai pour l’instant évité de parler de la Méluche dont la logique politique s’inscrit dans les pas de Macron et Le Pen. Ni de gauche, ni de droite. Il est ailleurs et j’aimerais qu’Elon Musk se charge de nous l’envoyer sur la planète Mars en fusée Tesla : là, il y serait à sa place !
Le 2e tour qui se profile est donc celui de 2017. Et, si la droite se met à marcher sur les terres souverainistes, elle apportera une réserve de voix significative à Le Pen. La victoire de Macron n’a donc rien d’inéluctable et les Parlementaires feraient bien de procéder à quelques aménagements constitutionnels en vue de l’arrivée probable de la Marine nationale aux manettes en 2022. Pour ma part, si ce scénario du duel annoncé à l’image de celui de 2017 devait s’imposer, ce serait un coup de blanc au 2e tour, sans état d’âme. Macron nous a menti : c’est un homme de droite. Et, quitte à choisir pour la France, il vaudrait mieux que ce soit Xavier Bertrand ou Édouard Philippe qui disposent quant à eux d’une solide expérience d’élus locaux. Nous n’en pouvons plus de ce type, de ce blanc-bec qui passe son temps de Président à nous insulter. Pour tout vous dire, je pense qu’Emmanuel Macron n’est pas à sa place.
La gauche de gouvernement ne reviendra pas au pouvoir avant des lustres. La France vieillit. Et l’arthrose des genoux a toujours favorisé les prothèses et les forces de la conservation. La seule chose qui nous reste est de réinvestir massivement le champ de la société civile, les associations et les corps intermédiaires que la gauche au pouvoir s’est chargée de dissoudre, en les professionnalisant. Il faut revenir d’urgence aux racines de l’engagement : le local, le bénévolat, l’altruisme, l’empathie.
D’accord avec ta conclusion : reinvestissons les associations, la société civile, etc… Les partis politiques ne représentent plus rien; je viens de relire l’article paru dans Paris Normandie du 22 janvier sous te titre « Sanchez réunit les écologistes » : un bel exemple d’hypocrise politicarde.
@Philippe
Lætitia est une personne sincère.