Castex : Macron se vote les pleins pouvoirs !

Castex : Macron se vote les pleins pouvoirs !

Quand j’ai entendu Jean Castex ce soir à la télévision, j’ai eu la sensation bizarre d’entendre un personnage tout droit sorti des années 1930, ayant le charisme d’une moule baillant au soleil à marée basse. Doudou et Manu ne filaient plus vraiment le grand amour depuis que son havrais et seino-marin de 1er ministre avait eu la bonne idée de le doubler dans les sondages, à la pédale.

Macron a donc décidé de ne plus avoir de 1er ministre, d’en faire son collaborateur, comme Sarkozy l’avait déjà fait avec Fillon. Je me suis marré comme un fou quand j’ai entendu notre Jeannot se qualifier de gaulliste social. Je voudrais bien que quelqu’un m’explique ce que peut bien vouloir dire, en 2020, être un gaulliste social. Castex est un type de la droite sarkozyste molle, à l’image de notre actuel président qui s’est fait passer pour un homme de centre gauche, alors qu’il était pourtant marié avec une Trogneux. Cet homme nous a menti et il ira se faire voir chez plumeau en 2022 !

L’homme que nous avons élu en 2017 – j’ai voté pour lui – n’aurait qu’une obsession : se faire réélire en 2022. Je vous le prédis : il ne sera pas réélu ! Notre Doudou national est sur orbite. Et il a deux ans pour construire tranquillement sa campagne, pendant que l’autre va suer sa race pour nous sauver des eaux. La crise économique qui devrait arriver dès septembre va se doubler d’une crise sociale de grande ampleur. Et je ne vois comment des hommes comme Macron et Castex, empreints des recettes du passé, sortis de l’ENA, vont pouvoir s’adapter à ce qui ressemble à un début d’effondrement, comme le faisait remarquer très justement Roland Gori.

Personne, dans notre paysage politique, n’est prêt véritablement à affronter la tempête qui s’annonce.

 
9 replies on “ Castex : Macron se vote les pleins pouvoirs ! ”
  1. « Je vous le prédis : il ne le sera pas ! »

    Je note ça… pour vous le resservir dans deux ans, éventuellement !

    Sinon, je suis toujours étonné lorsque des gens (car vous n’êtes pas le seul) parler d’une « tempête qui s’annonce ». Vous trouvez vraiment qu’elle ne fait que s’annoncer ? Et vous ne pensez pas que le mot « tempête » est un peu faiblard en l’occurrence ? J’ai la nette sensation, moi, d’une agonie bien entamée, et très probablement irréversible. Si c’est bien le cas, un Macron ou un Castex suffiront amplement, en tant que syndics de faillite ou d’infirmiers en « unité de soins palliatifs », pour parler notre français d’outre-vie.

    1. @Didier

      Je suis d’accord sur le constat. Simplement, nous en avons cette fois pris pleinement conscience et nous ne pourrons pas dire que le réel n’a pas eu lieu. Si vous avez un peu de temps à perdre, entre deux feuilles des ouvrages de Gombrowicz et d’autres auteurs que vous chérissez, alors écoutez Roland Gori, même si vous n’êtes pas particulièrement connu pour être un you-tuber. Précision utile : le you-tuber n’a rien à voir avec une variété de truffe trouvé ici et là dans notre grand Périgord.

          1. Non, non, non : je tiens à mon refoulement, moi ! Dans un monde où règne la tyrannie abjecte de la transparence, je revendique résolument mon opacité !

  2. Dans la 5° république, ce n’est pas eu nouveauté.
    Plusieurs présidents en ont usé.
    De Gaulle, Giscard avec Barre, Sazkozy avec Fillon.
    C’est la Constitution qui le permet.

      1. Finalement pas tant que çà.
        Très peu de rencontres physiques entre les 2 hommes et une position commune concernant l’économie avec les résultats que l’on a connu à l’époque.
        Une inflation supérieure à 9% avec un pic supérieur à 14% en 1978. Et pourtant Giscard, Ministre, avait fait voter la loi de réorganisation et des compétences de la BdF pour freiner le risque d’inflation.

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