J’en ai marre de ce gouvernement, de tous ces préfets et de tous ces maires en permanence dans une surenchère de pacotille et dans l’infantilisation de nos populations. Et, à Nice, Véran en compagnie d’Estrosi essaie de nous refourguer en loucedé une nouveau reconfinement !
L’été dernier, nous avions été contraints par le Préfet de l’Eure au port du masque à l’occasion de la foire à tout de Saint-Eloi-de-Fourques. Il va falloir m’expliquer quels sont les risques que nous prenons à marcher, à parler à 1, voire 2 mètres de nos interlocuteurs pendant quelques minutes. Dès les 1ers mois de l’épidémie, les soignants savaient que, par voie aérienne, les risques d’infection se produisaient à moins d’un mètre et durant plus d’un quart d’heure d’une personne contaminée.
Les bars et les restaurants restent fermés, alors que les RIE sont ouverts aux salariés de la Défense et des grands centres d’affaire. Nous sommes dans une société où quelques multinationales de la malbouffe pèsent plus lourd que des milliers de commerçants générateurs de petits boulots pour les étudiants.
Je me pose des questions sur les raisons de ce grand barnum circus. Un hôpital public à l’agonie qui ne dispose plus suffisamment de lits et de personnels ? La bêtise ? La peur ? La volonté de contrôle de la société ? La mortalité pour les personnes de moins de 65 ans n’a pas augmenté en 2020. Je vous avoue mon agacement quand les statistiques nous expliquent que le coronavirus a enlevé en moyenne 3 années d’espérance de vie à des personnes au terme de leur existence présentant de très nombreux facteurs de comorbidité. Pour la plupart d’entre eux, ils en sont d’ailleurs les principaux responsables. A eux aussi, d’assumer !
Nous sommes en train de sacrifier nos enfants des écoles primaires, nos étudiants qui font la queue aux Restos du Cœur. Tous nos organes délibérants et représentatifs – de rien du tout – sont peuplés de vieux éloignés des problématiques de toute une jeunesse. La France a accéléré, avec la crise sanitaire, son glissement vers la gérontocratie. Les décisions sont prises dans notre pays pour et par des vieux qui ne représentent que leurs très médiocres petits intérêts, pressés qu’ils sont de reprendre l’avion pour visiter des pays lointains. J’y vois là la principale raison au rite sacrificiel de notre jeunesse !
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Depuis le début de cette pseudo crise sanitaire, nous sommes abreuvés d’incohérences. Nous n’avons plus confiance en nos dirigeants.
Le glissement ne date pas d’aujourd’hui et cette crise sanitaire est une occasion de plus de constater le pouvoir gérontocratique mis en place par les plus fortunés d’entre nous.
On ne s’attaque pas à la malbouffe et à la pollution qui nous promet de plus en plus de personnes sensibles aux infections (comorbidités, immunodéficiences), y compris de moins de 65 ans (ceux qui ne meurent pas mais trainent de lourdes séquelles, avec ou sans passage par la case réanimation).
Le curatif (la maladie) doit rapporter bien plus à notre système économique que la prévention (par une vraie politique d’assurance santé, indépendante de l’industrie agro-alimentaire, qui pervertit les recommandations du PNNS)