Et si la Russie avait raison au sujet des 21 labos bactériologiques présents sur le territoire ukrainien ? L’OMS vient de demander à Kiev de détruire les virus hautement pathogènes renfermés dans ses laboratoires. Question : qui a financé ses labos ? Les Ukrainiens eux-mêmes ? Les États-Unis ?
Contrairement à beaucoup d’entre vous, je m’inquiète assez peu de la santé mentale de Vladimir Poutine. J’ai, en revanche, de grandes interrogations concernant Zelensky et son entourage qui appellent le monde à la guerre totale contre la Russie. Et, dans ce contexte de forte asymétrie militaire, j’ai peur que David n’use de tous les moyens à sa disposition pour tenter de terrasser Goliath. Pour tout dire, ce qui devrait nous inquiéter, c’est la présence d’ultra-nationalistes auprès de Zelensky, ceux-là même qui ont servi dans le régiment Azov, qualifiés par Poutine de bataillon d’Ukronazis. Je crains que le Président ukrainien ne soit aujourd’hui qu’une marionnette entre leurs mains tâchées du sang des Ukrainiens russophones du Donbass.
La seule réponse qu’a trouvée la France face à la Russie, c’est ce régime de sanctions que nous risquons de subir bien plus que les Russes eux-mêmes. Intégrée au commandement de l’OTAN et à la présidence tournante de l’UE pour une durée de 6 mois, la France n’est plus un interlocuteur crédible pour trouver une solution diplomatique à ce conflit. Biden continue de jeter de l’huile sur le feu, n’hésitant même plus à se renier en tendant le bras à l’Iran et à Maduro du fait de l’intérêt qu’il porte aux réserves de pétrole des deux pays. Que veulent vraiment les Américains ? L’effondrement de l’Europe ? Israël et la Turquie ont bien compris quels étaient les risques. Et les deux pays s’activent à chercher le plus rapidement possible une issue diplomatique à la guerre initiée par l’armée russe.
Poutine a, par ailleurs, revu ses exigences à la baisse :
- reconnaissance de l’annexion de la Crimée par la Russie ;
- proclamation des Républiques russophones du Donbass ;
- démilitarisation de l’Ukraine.
Le Président russe a laissé tomber sa rhétorique sur la dénazification. Et si, sur ce point, il avait raison ? Pour rappel, en 2016, le conseil municipal de Kiev a décidé de rebaptiser l’avenue de Moscou en avenue Stepan Bandera, une sacrée pourriture adulée par les ultra-nationalistes qui avait commencé en 1941, avec les nazis, à se débarrasser des Juifs ukrainiens. Il voulait ensuite s’en prendre aux Polonais et aux Russes. L’Union Européenne ne semble pas s’en être particulièrement indignée.
Si elles permettent de mettre fin à cette guerre ou empêcher une escalade catastrophique, les demandes de Poutine ne me semblent pas exagérées. Les deux régions concernées sont de toute façon déjà perdues par l’Ukraine depuis longtemps, culturellement et moralement parlant. Quant à la neutralité du pays, comme le dit Pierre Conesa sur Thinkerview, ca déjà été fait avec l’Autriche et ce n’est donc pas un problème. À lire aussi cette traduction d’une interview de Noam Chomsky : https://www.revue-ballast.fr/ukraine-le-regard-de-noam-chomsky/