Charles Ardant du Picq, le conseiller de l’Élysée

Charles Ardant du Picq, le conseiller de l’Élysée

Charles Ardant du Picq est un des stratèges militaires qui aura eu une influence considérable dans le monde anglo-saxon. Alors, lorsque notre Président s’était présenté en chef de guerre contre le virus, il fallait avant tout entendre qu’il était le chef d’une guerre politique contre son propre peuple. Là où Barbara Stiegler voit aujourd’hui dans ce que nous vivons l’influence d’Edward Bernays, Walter Lipmann et quelques autres, je pense que nous devons ajouter dans le haut de la liste le nom de ce colonel français mort en 1870.

Notre grand Charles, qui naquit avant l’autre, croyait dur comme fer que la défaite d’une armée n’était pas militaire, mais plutôt d’ordre psychologique, occasionnée par la peur engendrant désordre, confusion et panique. Depuis un an et demi, nous sommes face à ce gouvernement en état de sidération. Et le choix du 12 juillet pour donner un coup de menton ne doit rien au hasard. Les Français sont en vacances ou vont l’être. Ils souhaitent jouir sans entrave, en toute liberté. La liberté de se faire vacciner s’ils veulent profiter de cet été pourri. Finalement, pour une majorité d’entre nous, la vie se résume à voyager, boire et manger dans les bars, restaurants, se faire une toile, une pièce de théâtre, un standup, aller visiter les musées, châteaux, expositions, assister à un concerts. J’oublie sans doute de vous parler du jet-ski.

Comment donc créer la rupture et la peur dans le camp d’en face ? Le gouvernement conseillé par l’IFOP et McKinsey a la sensation de mener le jeu, dans la perspective des échéances électorales à venir. Et tous les scénarios sont envisagés.

1er cas de figure : l’épidémie s’éteint brutalement en septembre. Le chef adulé par nos vieux qu’il aura sauvés, après les avoir laissé mourir sans traitement au début de l’épidémie, aura beau jeu de nous expliquer que c’est avant tout grâce à son volontarisme éclairé. Il gagnera alors en 2022, grâce à des médias aux ordres qui ne se prendront même pas la peine de chercher la vérité.

2e cas de figure : un nouveau variant apparaît, marquant l’échouage de la stratégie vaccinale. Alors il restera à notre actuel Président en porte de sortie l’utilisation généralisée de l’ivermectine, que l’on donne déjà aux chevaux dans le traitement de toutes leurs affections parasitaires. Ce scénario semble beaucoup plus incertain politiquement, sachant que de nombreux pays ont ouvert cette voie condamnée par le gouvernement français depuis plusieurs mois.

3e cas de figure : l’explosion sociale ! C’est un scénario, je le crains, qui est fort probable. Pour cela, il faut que le prix du litre de gasoil dépasse la barre des 1.50 euro, comme au moment de la crise des gilets jaunes. Nous n’en sommes plus très loin. Sauf que, plus encore qu’hier, Macron cristallise, malgré le soutien de vieux apeurés par la perspective d’une contamination par des non-vaccinés, une très large majorité contre lui. Dans cette hypothèse, il ne pourra pas décemment se présenter à l’élection présidentielle  ou bien il se prendra le bouillon de sa vie, à moins que les « jeunes » décident de ne pas aller voter. Macron est avant tout le Président des vieux.

 
2 replies on “ Charles Ardant du Picq, le conseiller de l’Élysée ”
  1. Coïncidence : je viens tout juste de m’acheter les « Études sur le combat » de ce même Ardant du Picq, afin de compléter (en amont…) mes actuelles lectures concernant la guerre de 14.

    1. Saine lecture. Nous sommes en temps de guerre et nous luttons âprement à coup de vaccin et de monologues présidentiels contre le p’tit chinois.

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