Cela fait deux ans que je suis abonné à Netflix. Et j’ai annoncé à ma femme, il y a deux jours, que j’y mettrai un terme le 31 mai. La plupart de la production présente sur la plate-forme sont ou des séries – genre chronophage pour lequel j’ai une profonde détestation – ou des navets ou du réchauffé. Netflix, c’est très rarement de la 1ère main. J’ai aujourd’hui une prédilection pour les histoires simples et le cinéma français. Je préférais d’ailleurs OCS avant qu’il nous affuble d’un système de pistage extrêmement bloquant, me poussant sine die à me désabonner.
J’ai été jeté un œil sur ce qu’offrait Amazon Prime : c’est du même acabit. Très curieusement, vous y retrouvez une large partie des titres proposés sur Netflix. Idem pour OCS. Arrêter Netflix va m’amener à lire davantage. Je dois finir le dernier Houellebecq, dont je n’ai lu pour l’instant que les 150 premières pages avec un peu d’ennui parfois. Les pas chassés de l’écrivain m’agacent, au point où nous en finirions par oublier la trame centrale de l’histoire. J’ai la sensation parfois qu’il se modianise, ce qui, chez moi, n’est pas un compliment. Comme je le fais en ce moment, avec vous, passant allègrement du coq à l’âne.
J’ai quasiment peu ou prou abandonné Molotov, depuis qu’il nous est impossible de regarder les chaînes du groupe TF1 et M6. Dans sa version gratuite, le logiciel ne permet plus de voir les émissions en replay. Pierre Lescure nous aura roulés dans la farine et je ne passerai pas à la version payante. Du coup, j’en ai fini avec l’heure des pros, que je suivais avec assiduité. Je continue d’utiliser Captvty, jusqu’au jour que je sens arriver où le replay sera rendu totalement impossible pour de basses raisons de droit d’auteur. Bref, ma vie numérique et ma vie tout court ne vont pas s’arrêter avec la résiliation de mon abonnement à Netflix.
Pour ma part, j’aime bien les séries de Netflix, il y’ en a vraiment de bonne qualité, comme Ozark ou Better Call Saul sans compter qu’il y a toujours des « réserves » de western. Cela étant, je comprends très bien qu’on n’aime pas ou qu’on s’en lasse. J’ai bien mis 55 ans avant de me mettre aux fictions télévisions et je n’ai pas de télé à Paris…
Je n’ai jamais regardé de séries de ma vie. Je n’ai jamais vraiment fumé au cours ma vie. Bref, je n’ai pas un profil très addictif.