Comment refroidir un réacteur nucléaire avec des cours d'eau à sec ?

Comment refroidir un réacteur nucléaire avec des cours d’eau à sec ?

Le nucléaire est-il compatible avec le réchauffement climatique et la perturbation par les activités humaines du cycle de l’eau ?

Les réacteurs nucléaires ont besoin d’eau pour être refroidis de manière permanente.  Lorsque les centrales sont installées au bord de mer, ce sont les tempêtes et autres tsunamis comme à Fukushima qui menacent leur fonctionnement. Sur les 56 réacteurs que comptent la France, 14 sont refroidis à l’eau de mer. Régulièrement, sur les 42 restant, faute d’eau suffisante, EdF est obligé de réduire l’activité de certaines centrales comme celle de Civaux au bord de la Vienne. Et, si le souci est en amont, il est aussi en aval, lorsque l’eau rejetée fait augmenter la température du fleuve ou de la rivière, comme à Golfech.

Sans un débit en eau suffisant, il est donc impossible de faire fonctionner normalement nos 42 réacteurs nucléaires. Les 6 EPR planifiés par EdF sont prévus au bord de mer sur les sites de Paluel et de Gravelines, ainsi que le long de la vallée du Rhône. Les inondations peuvent aussi être fatales à un réacteur et aux activités humaines en aval de la centrale.

Pour toutes ces raisons, le nucléaire ne peut pas être la solution pour nous sortir des énergies fossiles dans un contexte de réchauffement climatique accéléré, comme nous le voyons se produire de manière exacerbée en Inde et en Irak. Il nous faudra tôt ou tard sortir du nucléaire, faute d’uranium. Alors, faisons-le le plus tôt possible, en investissant dans les énergies renouvelables et les économies d’énergie. C’est la seule alternative possible et raisonnable, en tâchant d’économiser la carburant par la généralisation de l’installation de kits Pantone sur tous les moteurs thermiques.

 
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