La construction de l'opinion

La construction de l’opinion

« Les pensées de la classe dominante sont, aussi à toutes les époques, les pensées dominantes. » Cette phrase est de Karl Marx. Elle aurait pu être dite ou écrite par Pierre Bourdieu. Par la maîtrise des médias, la classe dominante peut donc aisément construire une opinion et un consentement. Le journaliste Walter Lippmann l’avait compris avant tout le monde.

J’ai cherché en vain qui était à l’origine de la TNI Trusted News Initiative. C’est sur la page de la BBC consacrée à la quête de vérité – tout un programme, n’est-ce pas ? – que j’ai découvert l’existence de ce machin appelé First Draft News, dont l’objet est de donner les outils aux médias pour trier le bon grain de l’ivraie. Sur ce site, peu d’articles signés et quelques noms comme ceux de Sam Dubberley et Josh Stearns. J’y ai appris l’existence de l’opération CrossCheck, dont l’objet principal a été de nous expliquer que Macron ne disposait pas de compte offshore abondé avec les millions d’euros gagnés chez Rotschild. Oui, Macron a gagné des millions d’euros sur la vente de la branche Nestlé à Pfizer et les a placés sur un compte offshore sans aucune imposition du fait d’un accord des banques d’affaires avec l’administration fiscale française. Pour rappel, il n’a déclaré qu’un patrimoine de 309654.59 euros en 2017, si le compte est bon. A l’évidence, l’objet de ce CrossCheck était de blanchir le candidat qui n’avait pas le cul propre, afin de favoriser son élection. Le consortium constitué par First Draft News, Google News Lab devenu Google News Initiative, bellingcat, Emergent, Meedan,Twitter, Facebook, Reuters, le Washington Post avait choisi son candidat. Et je voudrais bien connaître le rôle de tous ces gens dans les révélations touchant au candidat Fillon de l’époque.

Une fois la crise du COVID terminée, ce conglomérat de fact-checkers professionnels s’est auto-dissout pour devenir Information Futures Lab, dirigée par Claire Wardle, une émanation de Brown University, une école de santé publique dont le slogan est « Why invest in Vaccine Demand ? ». Que viennent foutre la santé et la promotion de la vaccination avec le fact-checking, dont ils ont sculpté, avec talent, le consentement dans les populations ? J’ai cherché en vain les heureux donateurs de cette université américaine. Et je voudrais bien les connaître. Je pense qu’on y trouverait très certainement une explication à ce qu’une école de santé publique américaine s’intéresse autant à la désinformation, dont elle est l’un des acteurs principaux.

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