Coronavirus : un échouage en eaux profondes !

Coronavirus : un échouage en eaux profondes !

Indubitablement, le p’tit Chinois de printemps s’est refait la cerise au cours de l’été. Le nombre d’entrées en réanimations est passé de 367 le 14 août à 599 dans la journée d’hier. Quel sens donner à tout ça ?

Pour que des mesures sanitaires soient efficaces, il faut qu’elles soient acceptées. Accessoirement, elles doivent être aussi comprises. Aucune personne, disposant de deux neurones qui se touchent, ne peut comprendre qu’on autorise les gens à manger, parler et boire dans des espaces confinés sans masque, alors qu’on nous oblige à porter des masques dans les rues de Bernay ou de Loudéac.

J’ai vaguement compris que la circulation du virus était à l’origine de son affaiblissement du fait des mutations. Comme l’avait expliqué Eric Caumes, il aurait donc fallu laisser la bestiole contaminer nos jeunes cet été plutôt que de chercher à freiner sa circulation. Encore une boulette à mettre à l’actif de ce gouvernement ? Pour rappel, 50% des 30000 morts du COVID-19 étaient âgés de plus de 85 ans ; 93% de plus de 65 ans. En France, 81% des personnes décédées présentaient des comorbidités !

Après avoir foutu notre économie à plat au bout de 8 semaines de confinement, la seule réponse du Conseil scientifique et de ce gouvernement est de tenir un discours de plus en plus anxiogène, en durcissant des mesures qui ne seront que peu respectées. Les Français n’en peuvent plus de cette situation, des règles sanitaires illisibles et contradictoires. Je suis d’ailleurs particulièrement inquiet des délires complotistes de certains de nos concitoyens qui tendent à devenir majoritaires. Il est temps d’y mettre un terme.

Un discours de vérité.

Voilà la lettre que j’enverrais aux Français si j’étais un très haut personnage de ce pays  ! Ne parlons pas de malheur.


Chers compatriotes,

Malgré toutes nos tentatives, nous ne parvenons pas à endiguer le p’tit Chinois. En partie, parce que certains d’entre vous s’en moquent comme d’une guigne. Aussi, nous demandons aux plus fragiles et aux plus vieux d’entre vous – surtout du côté de Loudéac – de se protéger avec des masques, du gel hydroalcoolique, du télétravail et en appliquant les règles de distanciation sociale. Pour les autres, sachez que, si vous vous bisoutez et plus si affinités, alors vous risquez d’attraper la bestiole et, selon que vous soyez gros, diabétique, cardiaque, asthmatique, insuffisant respiratoire, tabagique, etc, les conséquences pourront aller jusqu’à ce que vous finissiez dans le sapin au bout de 3 à 4 semaines de réa. Et ce n’est pas l’hydroxychloroquine et l’azithromycine de notre bon Didier national qui vous sauvera pour certains d’entre vous d’une mort certaine. A vos risques et périls, donc. Nos hôpitaux – et leurs personnels dévoués – n’auront pas la capacité à tous vous soigner. Il faudra trier.

Désormais, vous avez les éléments en main. Vous êtes des grands garçons et des grandes filles. Et ne venez pas pleurer dans nos jupons si vous – ou vos proches –  mourez dans les couloirs de nos hôpitaux et nos cliniques. L’État ne peut pas tout ! Donc, dès demain, le masque n’est plus obligatoire. Les matchs de foot, les concerts, les salles de cinéma et de théâtre, les bars et les restaurants, les écoles, les collèges, les lycées et les universités, les lieux de cultes ne sont plus astreints au respect des règles sanitaires qui sont immédiatement abrogées.

Bisous et bonne chance,

Manu.

 
2 replies on “ Coronavirus : un échouage en eaux profondes ! ”
  1. Trouvé ça, hier, sur le blog de H16, qui est en rapport direct avec votre sujet du jour :

    « il est admis qu’assis à une table avec une mousse et des cacahuètes, on peut ne pas porter de masque, alors qu’assis à une table avec un cahier et un crayon, on doit absolument le conserver. Une proposition serait dès lors de refiler des demis et des cacahuètes aux gamins à l’école, ce qui aurait le mérite d’harmoniser le pays. »

    La démence covidentielle ? « Ils n’en mouraient pas tous, mais tous étaient frappés. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *