Hier, Iga Świątek et Coco Bauf s’affrontaient en finale du tournoi Roland Garros à Paris. Et la chouchoute des médias, face à la numéro 1 mondiale, n’aura pas fait long feu. La tristesse était perceptible dans l’équipe des commentateurs de France Télévision. Ils auraient préféré sans doute la victoire de l’afro-américaine, en digne remplaçante des sœurs Williams. A la place, ils ont eu droit à une polonaise blanche aux yeux clairs.
Je m’amusais d’entendre les anciens champions de tennis commenter la rencontre, en expliquant que la jeune américaine était dépassée par l’enjeu et qu’elle en avait perdu son tennis. La pauvre. La réalité est évidemment tout autre. La polonaise a été dominatrice dans tous les compartiments du jeu, aux limites de la démonstration face à une adversaire en pleurs à la fin de la partie : 6-1, 6-3 expédiés en un peu plus d’une heure de jeu. Et la belge Justine Hénin de nous expliquer que Coco Bauf aura beaucoup appris de sa branlée… Le sourire, le bonheur de Świątek faisaient plaisir à voir, alors que les caméras de France Télévision s’attardaient sur toute la misère de la perdante, dont, pour ma part, je n’avais que faire.
Jamais, je ne m’étais aperçu du parti pris de la télévision contre le monde des whites et des blancos. Jamais je ne n’avais vu cette nouvelle forme de racisme anti-blanc mâtiné de wokisme, dont pouvaient être capables de simples commentateurs – pour la plupart d’anciens champions – exclusivement blancs, à l’insu de leur plein gré.