Dominique Reynié, le directeur général de Fondapol, a une obsession : le populisme. Il faudrait s’interroger sur le sens à donner à ce mot. Ce n’est pas là le sujet de mon article. La dernière étude de la fondation intitulée « 2022, le risque populiste (vagues 2 et 3) » a été réalisée avec OpinionWay sur un échantillon de 3000 électeurs français.
De cette étude, il ressort que les trois préoccupations principales des Français sont aujourd’hui, dans le contexte de cette crise sanitaire :
- le chômage pour 54% des sondés ;
- la délinquance pour 50% ;
- les inégalités sociales pour 41%.
L’immigration représente un problème pour 60% des personnes interrogées. Côté institutions et démocratie, 77% des sondés s’expriment en faveur d’un parlement qui décide, loin de la réalité du fonctionnement de la 5e constitution.
Les maires, les policiers et les juges sont les plus appréciés avec respectivement 77%, 69% et 52% d’opinions favorables. Les partis sont rejetés à 82%. Quant aux médias, il faut parler d’une véritable défiance, avec 72% d’opinions négatives, alors que les personnes interrogées se disent 89% à s’informer sur les médias traditionnels.
Face à une société perçue de plus en plus violente par 72% d’entre eux, les sondés demandent plus de moyens pour la police à 98%. Ils demandent plus de sécurité, pour 77% d’entre eux.
La mondialisation est perçue comme une menace pour 60% des personnes. La proximité – famille, voisins, collègues – est plébiscitée respectivement à hauteur de 91%, 66% et 54%.
Je voulais vous donner ces chiffres bruts de fonderie sans aucun commentaire.
Source : les données de l’étude