La 1ère fois que j’ai entendu parler de Meghan, j’ai cru que le prince Harry roulait en Renault. C’est vous dire à quel point je m’intéresse à l’actualité de nos têtes couronnées. Et puis, j’ai fini par comprendre.
Harry, c’est ce petit fils de la reine Elizabeth qui s’amusait follement à arborer un brassard nazi . Alors, est-ce pour se racheter de ses péchés de jeunesse qu’il nous a dégoté cette ravissante petite Meghan, devenue depuis la femme de ce « digne » représentant de la famille royale britannique ?
Cette semaine, comme à l’habitude, je me suis planté devant l’émission C à vous sur France 5. Ils ont consacré cette semaine près de 15 minutes à nous entartouiller avec le départ de Harry et de Meghan pour le Canada. Figurez-vous que ces deux tourtereaux ont envie d’avoir une vie normale et même – peut-être – de travailler.
Je vous avoue avoir un peu de mal à comprendre comment une émission de télévision française comme C à vous puisse mobiliser autant d’énergie à nous vendre du « temps de cerveau disponible« (1) autant d’insignifiance. Ce jour-là, il n’y avait sans doute aucune information d’importance à traiter dans l’actualité, comme la disparition de l’espadon chinois, les feux australiens, la semaine des 4 jours en Finlande, les records de Wall Street, la pénurie de cannabis dans l’Illinois, l’hommage aux victimes de l’Hyper-Cacher, la nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, le vote de l’accord trouvé sur le Brexit et les manquements à la sécurité autour du site de Lubrizol.
(1) Modification apportée sur une remarque très pertinente lue dans le journal blogosphérique de Didier Goux, un vieux réac que je vous recommande chaudement de lire et de relire.