Comme j’ai déjà eu l’occasion de vous le raconter, j’ai eu droit à tout dans la dernière campagne municipale. Selon mes détracteurs, j’étais un tueur de chats, un coureur de jupons et un alcoolique. Dans un article de presse, j’ai même appris que je faisais peur aux habitants. Ça ne s’invente pas ! Et puis, tout dernièrement, j’ai appris par inadvertance que je n’écoutais pas les femmes. Une façon « élégante » de dire, dans la novlangue, que je serais un p’tit peu macho, voire carrément misogyne. Revenons sur ce point.
Je n’aime pas les hypocrites. J’ai une sainte horreur de tous ces moi-je, ne faisant que de parler de leur sinistre petite vie, nous expliquant un monde à leur image. Je déteste tous ces autoritaires qui cherchent toujours à imposer leur volonté contre l’avis de tous, mettant en danger nos destins collectifs. J’exècre, par dessus tout, les kékés, les mégalomanes, les misandres et tous ces testostéronés un peu mous du bulbe, les jaloux, les transporteurs de ragots, les bonimenteurs patentés, les manipulateurs cherchant à profiter de la crédulité de quelques imbéciles heureux, les crédules. Je ne supporte pas tous ces sinistres individus dont le passe-temps est de diviser pour mieux régner. Que dire encore de tous ces soiffards de reconnaissance, qui souhaitent laisser leur empreinte à la postérité à la manière d’un chien qui pisse sur la jante alu de votre pneu arrière-gauche ?
Alors, qu’il s’agisse d’une femme ou d’un homme (sauf pour les misandres ou les testostéronés), sachez que cela n’a strictement aucune importance. Ces gens, en dehors de vivre leur petite vie, sont parfaitement inaptes à s’occuper de la chose publique.
M’enfin, depuis quand est-ce qu’il faudrait écouter les femmes ? On les supporte, c’est déjà beau, non ?
@Didier
Ce sont toutes ces misandres qui nous rendent misogynes.
Et pourtant il était bon le temps des rosières et des copines de mademoiselle Lelongbec !