Ça commence à faire beaucoup.
Martine Wonner, ancienne député de la République en Marche, vient d’être suspendue un an par l’ordre des médecins pour ses propos sur le COVID19. Alain Houpert, sénateur LR, est interdit d’exercer pour une durée de 6 mois, à peu près pour les mêmes raisons. Or, ces deux décisions qui touchent des parlementaires ont été prises sans la moindre décision de justice. Au cours des deux dernières années, ils se sont opposés à la politique sanitaire du gouvernement, à la vaccination expérimentale en population générale, à la suspension des personnels soignants. Ils ont dénoncé les mensonges du gouvernement sur le masque et la vaccination. Ces deux parlementaires ont fait l’objet de campagnes de dénigrement systématiques sans précédent de la part des officines de fact-checkers pro-gouvernementales.
Côté presse, Médiapart s’est vu interdire la publication d’un article avant qu’il ne paraisse, concernant le chantage à la sextape commandité par le maire LR de Saint-Etienne à l’égard de son 1er adjoint… tenu en laisse. Une première depuis la loi sur la presse de 1881 qui a valu le soutien unanime de tous les médias français à Monsieur Moustache ! Au nom du secret défense, trois journalistes font actuellement l’objet d’une plainte, sans savoir de qui elle émane. L’indignation est à son comble. Parallèlement, France Soir perdait son statut de service de presse en ligne octroyé par la CPPAP, une commission rattachée au ministère de la culture composée à égalité de fonctionnaires et de représentants des médias français, sans que Médiapart et les autres s’offusquent de cette décision. Deux poids, deux mesures ?
La violence, l’anathème, l’infamie exercés par l’institution contre des opposants ne peuvent engendrer hélas que de la haine en retour. Nous serions bien inspirés de regarder ce qui se passe en Allemagne avec ces projets d’attentats, heureusement déjoués par les forces de police. Aurions-nous la mémoire si courte que nous en aurions déjà oublié l’assaut du capitole perpétré le 6 janvier 2021 ou celui de l’Arc de Triomphe par les Gilets jaunes le 1er décembre 2018 ? Sans liberté d’expression, sans opposition, il ne peut pas y avoir de démocratie. Sans la liberté, il ne peut plus y avoir de République.
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C’est le moment de bien avoir en mémoire cette réflexion connue depuis des lustres. Je cite
La version suivante est une de celles reconnues comme définitives par la Fondation Martin Niemöller2 :
« Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »
En ponérologie politique, ne jamais croire que ça concernera toujours les autres
« Sans liberté d’expression, sans opposition, il ne peut pas y avoir de démocratie. »
C’est pire que ça, il suffit d’analyser la période depuis mars 2020 du point de vue de la technique « de droit souple » (étude annuelle conseil d’état 2013) , et de l’état d’urgence concommitant (étude annuelle 2021 du conseil d’état sur les « états d’urgence », pour comprendre qu’on est passé dans un système qui n’a pas de précédent, et donc pas de vocabulaire ancien pour le désigner parce qu’il repose essentiellement sur les chaines de télévision, les écrans de smartphone et les prophéties à opinion mathématiques, addition de techniques qui n’ont jamais été utilisées dans l’histoire des états..
De fait, réussir à sortir une épidémie d’écran alors que dans le réel il est démontrable qu’il ne s’est rien passé très officiellement dans les hôpitaux en 2020 sur les maladies respiratoire, est absolument historique aussi
D’autre part, l’état d’urgence (ou situation sanitaire exceptionnelle SSE), n’est jamais de longue durée. Il était necessaire dans la durée à partir de la mise en proportion de lits de réas (tour de passe passe écrit dans les rapports) pour ;
– liquider les systèmes de contrôle qui ne peuvent agir sous peine de contrer un objectif de « santé publique qui sauve »… alors qu’il créee des morts
– de produire une exacerbation de droit souple (consignes, algo de prise en charge, menaces pseudos morales , prévisions débiles et parano toutes ratées dans le réel, et mesures sociales sans aucun fondement scientifique . tout est écrit dans les rapports officiels de l’OMS, et des plateaux de putes et de loufiats sanitaires et médicaux offociels qu’il suffisait de lire, au moins les retraités comme moi.
(vaste documentation sur demande si un officiel, même ministre vient lire ici)
Je n’ai à titre personnel que de la pitié pour ceux qui se sont fait baiser individuellement et de la tristesse et de la colère pour mes descendants parce que notre collectif a tellement de confort et de désir de consommer, qu’il va finir par survivre comme un troupeau de gazelles aux aguets constant face à des prédateurs en mesure de les bouffer pendant que les autres réussissent à fuir plus loin….etc..
Le bonheur est pour ceux qui n’ont pas de descendants.. après eux, le néant..