Quand j’ai entendu Poutine nous parler de dénazification de l’Ukraine, j’ai cru qu’il s’agissait d’une opération de manipulation de l’opinion russe visant à resserrer les rangs derrière l’agression entreprise contre l’Ukraine.
Ce que réclame l’ours russe, c’est l’arrestation des ultranationalistes ukrainiens ainsi que la dissolution du bataillon Azov – financé à ses débuts par les États-Unis – connu pour ses exactions anti-russes. Poutine demande également d’enlever tous les noms de rue et les monuments à la gloire des collaborateurs ukrainiens des nazis durant la Seconde Guerre mondiale, à l’image de Stepan Bandera. Le passé nazi de l’Ukraine a resurgi sur la place Maïdan en 2014 avec le Secteur droit dirigé à l’époque par Dmytro Iaroch, participant depuis à la guerre du Donbass aux côtés de l’armée ukrainienne. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky aurait nommé Iaroch comme conseiller du commandant en chef des armées ukrainiennes, le général Valeri Zaloujny. L’information reste à vérifier. Et ce serait là une énorme bévue !
Selon la reporter de guerre Anne-Laure Bonnel, l’armée et les ultranationalistes ukrainiens seraient à l’origine de 13000 morts parmi les russophones du Donbass depuis 2014. L’Ukraine n’a jamais respecté les accords de Minsk II, notamment sur la clause relative à l’autonomie du Donbass. La France et l’Allemagne ont eu, depuis, bien d’autres chats à fouetter et le respect de ces accords était le cadet de leurs soucis. Poutine aurait sans doute apprécié que l’Ukraine respecte ses engagements !
c’est fou comme les manipulations de populations se suivent et se ressemblent énormément … tout ce que nous avons dû faire pour informer concernant la plandémie covid, nous allons devoir recommencer pour ce conflit et dès que celui là sera terminé, le rapport du Giec sera une aubaine pour nous imposer une urgence climatique avec son lot de papass carbone ou écolo …
Merci. Si l’UE et les Etats-Unis veulent négocier avec la Russie, il leur faudra bien admettre qu’il y a eu des exactions des fascistes contre la population du Donbass et que l’élargissement des bases de l’OTAN à un nombre de plus en plus grand de pays de l’Est de l’Europe a contribué à fragiliser la paix. Cela dit l’intervention militaire en Ukraine est non seulement condamnable mais une faute politique qui se retourne contre la Russie et le camp de la paix. Nous risquons de voir l’OTAN et l’UE se renforcer dans les prochaines années. Les décisions de la commission européenne de livrer des armes aux Ukrainiens, sans aucune consultation des parlements des pays membres est une atteinte formidable à leur souveraineté. Y.G.