En matière de dérive autoritaire, Valls et Hollande auront su dégainer les 1ers avec les lois du 24 juillet 2015 et du 3 juin 2016. Le prétexte à la surveillance et à la restriction de nos libertés est toujours le même : la lutte contre le terrorisme. Macron et ses sbires s’apprêtent à taper encore plus fort sur nos libertés avec un projet de loi, je cite, permettant d’autoriser l’activation à distance de tout appareil connecté, téléphone, tablette, téléviseur ou assistant vocal, afin de pouvoir le géolocaliser et enclencher son micro ou sa caméra. Il aura le soutien sans faille des LR, du RN et de leurs affidés de la gauche de droite. Hollande ne s’est pas contenté d’attenter à nos libertés. Sous Bernard Cazeneuve, il aura modifié l’article L435-1 du code de sécurité intérieure relatif à l’usage des armes à feu par les forces de police et de gendarmerie. L’avocat du policier responsable de la mort de Nahel explique que son client n’a fait que respecter la loi. Au terme de 26 minutes de poursuite, ça ne justifiait certainement pas de lui mettre une bastos dans le thorax.
En mars 2020, le gouvernement français avec l’aval des partis de gauche a pris des dispositions visant à restreindre encore davantage nos libertés : confinement, couvre-feu, verbalisation pour non port du masque sur la voie publique et pour stationnement sur les plages, auto-attestation qui aura bien fait rigoler le monde entier. Gouvernés par des clowns, nous nous sommes comportés en clowns. Puis, avec la complicité de cette gauche de droite et d’une partie de la gauche, les néo-libéraux fascisants de l’ultra-centre nous ont imposé le pass sanitaire, devenu pass vaccinal. Ils ont contraint, de fait, les Français à recevoir des produits expérimentaux en population générale, en violation du Code de Nuremberg et de la déclaration d’Helsinki. Certaines personnes de cette gauche de merde nous ont qualifiés d’antivax, de complotistes, d’anti-science, d’anti-tout sans comprendre ce qu’il se jouait : une brèche supplémentaire à nos libertés fondamentales. Mers chers amis, vous vous êtes comportés en sombres crétins de la pire espèce.
Alors, désormais, à l’image de Cyril Dion, vous pleurez le « meurtre » de Nahel dénonçant une police raciste et une dérive autoritaire du gouvernement. Allez vous faire voir chez Plumeau et gardez pour vous vos indignations sélectives. En accompagnant la demande sécuritaire entre 2015 et 2017, vous n’avez fait que contribuer à perdre la guerre culturelle et à l’avènement d’une droite de plus en plus autoritaire. Vous avez rendu la société française de plus en plus perméable aux idées d’extrême-droite.
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