Je suis en train de lire la panthère des neiges de Sylvain Tesson. Et, en entendant parler du plateau du Changtang, je n’ai pas pu m’empêcher un parallèle hasardeux entre la vie sauvage et notre situation sanitaire.
Hier matin, après que notre Jeannot national nous a autorisés à tomber le masque en extérieur, j’ai constaté, à ma grande surprise – et à mon corps défendant – que peu de monde avait intégré la consigne. Aux portes de l’école primaire de Saint-Eloi-de-Fourques, parents et enfants, instituteurs continuaient d’arborer le masque. Une mère de famille me soutenait que les enfants étaient encore obligés de le porter dans la cour d’école. L’information datait du midi. Elle fut contredite dès le soir-même par nos autorités qui sont aux Français ce que la girouette est au clocher d’église.
Une des institutrices m’a indiqué que les enfants avaient en fait continuer à porter le masque toute la journée, à l’occasion d’une visite au château d’Harcourt. Pour autant, hier, ô surprise, tous les marcheurs du Club des sans souci avaient mis bas le masque. Une grande majorité de médecins leur ont expliqué qu’une fois vaccinés à coup d’ARNm, ils ne risquaient plus rien du P’tit Chinois.
La panthère des neiges pourra-t-elle survivre à l’homme ? A moins que ce ne soit le contraire.