Tristan Mendès-France, Julien Pain et Rudy Reichstadt étaient donc à l’initiative du NoTwitterDay du 27 octobre. Une grande farce. Que voulez-vous que nos trois chiens de garde en chef fassent avec leurs petits poings musclés face aux 225 millions d’usagers quotidiens de Twitter devenu X ? Et, en plus de s’autoproclamer fact-checkers pour mieux nous désinformer, ces trois lascars sont extrêmement prétentieux.
Je vous avoue le peu d’étonnement à voir parmi les signataires quelques idiots utiles du système comme Sophia Aram, Samuel Etienne, Etienne Klein – malgré ses immenses qualités de scientifique – et Karine Lacombe. Ajoutez-y Olivier Faure, Anne Hidalgo, Charlie Hebdo, Mathias Wargon, Raphaël Enthoven. J’en passe et de bien pires, sans doute.
L’objet de cette action militante était de nous expliquer ô combien Elon Musk était méchant, à laisser s’exprimer les antivax, les populistes, les complotistes, les insoumis, les décroissants sur un média qui a repris des couleurs en termes de liberté d’expression. C’est vrai qu’il s’y traîne des antisémites, des suprématistes blancs, des islamistes et des wokistes. Qu’a-t-on à faire au juste avec leurs balivernes ?
N’empêche que, sans Twitter, nous ne serions plus informés de grand chose. En discutant avec des habitants ou des élus, je m’aperçois que nous ne disposons pas des mêmes niveaux d’information. Tenez, par exemple, cette information délivrée par l’Office fédéral de la statistique suisse. Entre 2017 et 2022, les infarctus du myocarde ont bondi en Suisse de 404%, les AVC de 344% et les cancers de 288%. Sur Twitter, j’ai pu lire que le directeur de l’ARS d’Occitanie avait déclaré que l’eau du robinet n’était plus potable du fait de la présence des métabolites et des PFAS.
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