Nous ne sommes pas encore arrivés à la fin de la gestion pitoyable de cette crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19.
Fin janvier, nous n’avions plus aucun masque FFP2, seul dispositif susceptible de ne pas infecter les médecins et autres personnels soignants. Faute de masques, le virus a circulé dans les cabinets médicaux, les hôpitaux, les EHPAD et par l’aide à domicile au sein des personnes vulnérables. Fin février, l’État disposait d’un million de masques FFP2, là où la gestion de crise en nécessitait plusieurs dizaines de millions.
Et puis, il y a toute ce dénigrement à l’encontre de Didier Raoult, un infectiologue de renom, enseignant l’épistémologie depuis 25 ans, qui, reprenant en cela les études des cliniciens chinois, a montré l’efficacité d’un traitement à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine. Le seul problème de notre bon docteur est de n’avoir aucun lien d’intérêt avec les labos pharmaceutiques et de ne pas promouvoir de nouvelles molécules aussi coûteuses qu’inutiles. Le souci, c’est qu’il est aujourd’hui démontré que son traitement a diminué la mortalité par 3. Autrement dit, les autorités de santé ont freiné l’usage de molécules qui auraient pu sauver la vie de plus de 15000 personnes, si elles avaient été utilisées de manière préventive. Qui est responsable ?
Hier matin, Sébastien Lecornu, ce ministre qui n’a jamais rien fait d’autre dans sa vie que de faire de la politique, a indiqué sur un ton autoritaire et arrogant aux maires eurois, par vidéoconférence interposée, qu’ils devaient le 11 mai rouvrir les classes de leurs écoles. S’agit-il là d’un nouvel épisode de la mise au pas de la société voulue par ce macroniste arriviste de pacotille ? L’inspecteur académique avait pris soin d’expliquer, préalablement, que seuls les maires étaient à même de décider de la possibilité de cette reprise. Tiens, nous serions responsables de l’ouverture de nos écoles ? Le protocole sanitaire de 54 pages – totalement inapplicable au contexte de nos locaux – nous a été communiqué par mail dimanche soir à 20 h 40.
A titre personnel, je me suis toujours exprimé de manière invariante contre le confinement généralisé et le prolongement de 4 semaines du confinement, sachant que le délai d’incubation du virus était de 11 jours maximum. Et c’est donc sans aucune espèce de contradiction que le maire que je suis a décidé de prolonger, en conscience et en responsabilité, la fermeture de l’école de sa commune de Saint-Eloi-de-Fourques, puisque nous serions toujours en pleine épidémie. Mes demandes répétées d’obtenir des masques FFP2 pour les personnels et les enseignants auprès du sous-Préfet seront restées lettre morte. Il n’y a en fait pas de masque pour protéger nos personnels. Et lundi, les instituteurs et institutrices ne disposeront ni de gel, ni de masque. Ce seront aux Maires de prendre en charge la protection sanitaire des personnels avec des masques en peau de fesse.
Le sénateur Maurey a fait voter par ses collègues un amendement au projet de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire, qui exclut la responsabilité des élus en cas de contamination au Covid-19. Il y a peu de chances que cette proposition démagogique soit acceptée en 2e lecture par l’Assemblée nationale. Et c’est tant mieux. Nous ne sommes pas des irresponsables. Pas encore ! Ce que je veux dire, c’est que le gouvernement cherche, par tous les moyens, à diluer sa responsabilité, en cherchant à amalgamer les élus, les services de l’État, les Préfets, les inspections académiques et aussi les directrices et directeurs d’écoles. Ce sont les directeurs d’établissements hospitaliers, les ARS, les ministres et tous ces baveux dans les médias qui sont responsables de cette catastrophe sanitaire, sociale et économique sans précédent. De grâce, en fermant nos écoles, nos collèges et nos lycées, vous les laisserez face à leurs responsabilités et bientôt face à la justice française ! Et attendons que le gouvernement nous dise que l’épidémie est totalement terminée à la fin mai, comme le montrent les projections. Il n’y aura plus lieu d’appliquer de protocole dès le début du mois de juin.
Hormis le professeur Raoult, il y a des médecins qui ont fait des prescriptions qui amélioraient l’état de santé des malades. Oui, des personnes auraient pu être sauvées;Le Président de la République, Chef des armées a bien parler de guerre; comme dans toute guerre, il y a des morts… Comprenne qui veut bien.