Le règne de la fake news et du mensonge permanent

Le règne de la fake news et du mensonge permanent

Ce qui me sidère depuis mars 2020, c’est à quel point le mensonge s’est institué dans nos vies. Il y a tout d’abord tous ces gens – aux limites du déni de réalité – arrimés à un protocole, à un vaccin. Il leur faut des choses simples pour continuer à vivre, à la manière d’une sorte de croyance en Dieu. Quand j’ai vu mes amis des CSP+ foncer tête baissée dans le storytelling gouvernemental, j’ai maudit Francis Fukuyama et sa fin de l’histoire. Je commence à trouver bien plus d’intelligence et de bon sens chez les Gilets jaunes qui, dès le départ, ont senti l’enfumage généralisé. La pratique des manifestations à Évreux et à Rouen m’a conforté dans ce sentiment. Il n’y a plus d’élites dans ce pays : il n’y a que des serviteurs dont le plaisir est de se soumettre, selon les propos de Boris Cyrulnik.

Le vaccin devait empêcher la transmission. Or, même les vaccinés vont aujourd’hui en réanimation pour y mourir avec le COVID. Il ne devait pas y avoir de passe sanitaire. Nous avons eu le passe vaccinal. On ne devait pas toucher à nos enfants. Ils vont avoir droit à cet infâme jus de chaussettes expérimental que certains osent qualifier de vaccin, parce que leurs parents veulent jouir sans entrave. Promis, juré, craché : après les deux doses, le problème était réglé. Certains pays comme Israël en sont à quatre doses. Le règne du mensonge permanent. Comment expliquer que des gens disposant d’un bac +4 et plus puissent donner crédit à cette grande mystification ?

Et plus  c’est gros, plus ça passe. Gilbert Deray, un néphrologue devenu spécialiste de l’épidémiologie et surtout un grand acteur des plateaux des chaînes d’information, nous a tranquillement asséné sans contradiction que le COVID chez les enfants leur faisait des trous dans le cerveau façon maladie d’Alzheimer. Même ses collègues semblent s’inquiéter de ce qui pourrait ressembler chez cet homme à un début de démence sénile ! Ce sale type nous a également expliqué que les enfants mourraient du COVID. Or, la HAS nous a dit factuellement que tout cela était faux. Et les médias continuent d’inviter ce bonimenteur patenté raconter tous ces mensonges sur les chaînes de désinformation continue.

Alors du coup, les complotistes se livrent à la surenchère. Et, ce matin, à ma grande surprise, grâce à ces imbéciles heureux, j’ai appris que Brigitte ne serait en fait qu’un vulgaire Jean-Michel. Remarquez que je n’ai rien contre ce prénom. Et les autorités se sont crues intelligentes à embastiller la personne à l’origine de ces révélations baroques. Du coup, j’ai pris, ce matin, le temps d’éliminer très soigneusement de tous les réseaux sociaux  les personnes ayant pris soin de relayer cette information complètement débile. Jusqu’à présent, les « complotistes »  nous avaient annoncé la réalité. A force de fréquenter le mensonge et les fake news gouvernementales, ils devaient finir tôt ou tard par déraper.

 
4 replies on “ Le règne de la fake news et du mensonge permanent ”
    1. Depuis bientôt deux ans, les gérontocrates au pouvoir nous disent que Covid-19 a des divisions aéroportées qui sautent au-dessus des écoles pour utiliser nos enfants comme des chevaux de Troie. Quand les mômes seront vaccinés de force, restera qui a incriminer ? les animaux domestiques ?

  1. On va bientôt nous promettre la lune avec le vaccin Sanofi « à l’ancienne » et « français ». Or les vaccins à l’ancienne n’empêchaient pas la circulation virale et l’apparition de variants de coronavirus aviaire lorsque sévissait la panzootie de bronchite infectieuse il y a une quarantaine d’année, époque où j’étais chargé du diagnostic et des dosages d’anticorps neutralisants pour tout l’élevage français, alors vacciné massivement. Jusqu’ici rien de vraiment nouveau sous le soleil des maladies virales pour moi.
    Les chaînes de désinformation sélectionnent les pseudo-experts pour faire le buzz et égarer les responsables politiques, entre autres.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *