Les tarés de la piqûre sauvage

Les tarés de la piqûre sauvage

Le 1er cas de piqûre sauvage a été relaté par la presse suite au témoignage de Zoë, alors qu’elle passait une soirée dans un bar de Grenoble le 14 avril. Je n’ai rien trouvé dans Twitter avant cette 1ère affaire. Depuis, les cas se multiplient dans les boîtes de nuit, les ferias, les concerts et même sur le tournage de « La chanson de l’année ». A chaque fois, le scénario est le même. Malaises, bouffées de chaleur, hypertension, nausées, trous noirs et évanouissements se succèdent aux injections reçues, avec, en prime, un hématome auréolant la piqûre souvent reçue dans la fesse ou la jambe. Le 30 avril, l’analyse de sang d’une jeune victime  a révélé la présence de GHB et d’insuline.

Depuis deux mois, le phénomène prend de l’ampleur, sans que la police française ne soit parvenue à résoudre l’énigme.  Les organisateurs d’événements et les patrons de bars et de boîtes de nuit commencent à être inquiets face à un phénomène en voie d’exponentiation. A Béziers, un patron de boîte de nuit a vu la fréquentation de son établissement s’effondrer de 50% suite à deux cas de piqûre sauvage. L’angoisse pour les victimes est le risque non feint de contamination au VIH et à l’hépatite. Cela ne donne guère envie d’aller s’attarder dans un bar ou une boîte de nuit.

Quelles peuvent être les motivations de ces tarés de la piquouse ? Voler ? Abuser sexuellement ? Terroriser ? Ou bien s’agit-il d’un défi ou d’un jeu dont l’objet est de faire la une des médias dans le plus grand anonymat, à la manière d’un hacker ou d’un serial killer ? Une personne vient d’être interpelée à Toulon. Nous risquons d’en savoir davantage sur ses motivations et les raisons de ce phénomène.

 
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