L’une des caractéristiques des régimes fascistes est le niveau d’acceptation de servitude volontaire de la part des populations. Certains appellent ça, dans la langue des modernœuds, de la résilience. Voilà tout de même un an que nous sommes en confinement, reconfinement et couvre-feu, sans que ça change quoi que ce soit à la situation sanitaire de notre pays ! Je me souviens encore de toutes ces andouilles qui nous expliquaient que nous aurions 300 à 500 mille morts en France si nous ne confinions pas en mars-avril-mai 2020. A part les États-Unis peuplés de près de 330 millions d’habitants qui n’ont que peu ou prou confiné, quel pays au juste a atteint la barre des 500000 morts ? Nous en sommes en France à plus de 86000 personnes décédées avec le COVID et c’est à peu près le même nombre qu’aux États-Unis, rapporté à la population.
Le Président de la République française s’apprêterait à mettre en place un pass sanitaire – en fait un passeport vaccinal – qui autoriserait les Français piquousés à retourner dans les restaurants et les lieux de culture. Et pourquoi pas les bars peuplés de frisés barbus du côté de Loudéac, les clubs sportifs et échangistes, les discothèques et autres boîtes de nuit ? Pour rappel, ce n’est pas parce que vous êtes vacciné que vous ne seriez plus contagieux ! Et c’est là où cela devient franchement drôle. Le pass Sanitaire pourrait même inclure les tests négatifs de 24, 48, 72 heures, alors que la France braie vis à vis de la décision de nos amis allemands d’exiger un test PCR négatif de moins de 48 heures pour les travailleurs mosellans frontaliers. Rappelons, à toutes fins utiles, qu’il y aurait 30% de tests PCR négatifs. Ajoutons à cela que nous ne connaissons toujours pas la durée d’immunité de ce virus non immunisant. Autrement dit, au bout de combien de temps les autorités devront-elles exiger une nouvelle vaccination dans le cadre de ce pass sanitaire ? 45 jours, 6 mois ? A ce stade, nous n’en savons strictement rien. Tout cela, évidemment, dégouline d’amateurisme.
François Ruffin, dans une de ces dernières vidéos, émettait l’idée de l’instrumentalisation par le pouvoir de la crise sanitaire dans la perspective de la campagne pour l’élection présidentielle de 2022. Il expliquait que la macronie aux abois s’inquiétait du peu d’enthousiasme suscité par la perspective d’une 2e candidature de l’actuel hôte de l’Élysée, la peur de ne pas être en capacité de remplir les meetings à venir. L’intérêt serait donc de faire mouriner – mouronner chez les Picards, à contresens – l’épidémie afin de maintenir les mesures de restrictions, limitant ainsi la taille des rassemblements. N’allons pas jusqu’à prêter à nos dirigeants politiques l’intelligence qu’ils n’ont pas.
Je ne comprends pas le silence des partis et des intellectuels de gauche, de tous ces michetons vis à vis du glissement vers l’ordre sanitaire totalitaire, à la teinte brune et malodorante d’un début de fascisme rampant. Appelons cela de la démocrature si vous préférez ! Tous les jours, un peu plus, la République française – ce pays des lumières éclairé à la bougie de l’obscurantisme sanitaire – s’éloigne de la démocratie.
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Je vais tâcher de faire court pour changer un peu, mais il n’y a pas « 86 000 décès avec le COVID » en France, je lis ça un peu partout, mais c’est factuellement faux.
Le site GEODES de Santé publique, données on ne peut plus officielles, recense entre semaine 10 de 2020(mars) à semaine 8 de de 2021 : 36 858 décès en France « associés au covid ».
Le décompte propagandiste de mortalité d’une « cause covid qui prend appui sur un potentiel de mortalité existant depuis des décennies, mais aussi descertificats de décès électroniques augmentés d’une modélisation fantaisiste comme d’hab qui veut absolument faire croire à une science dure que ce qui ne revient dans ce cas qu’à de la prédiction astrologique sans fondement.
Quel est le rapport entre Marine Le Pen et le fascisme?
L’histoire du mouvement qu’elle dirige ? Les anciens de l’OAS ?
Il est évident que cette histoire n’est pas la sienne.
Je suis d’accord avec vous. Cette histoire n’est pas la sienne.
Le RN est un parti démocratique, qui d’ailleurs se fait battre à chaque élection et d’ailleurs je ne sache pas qu’il ait jamais pris le pouvoir de force. Et je suis étonné que ce rappel du passé ne vale que pour ce parti. Je n’entends jamais aucune rappel historique concernant le PS qui s’était un temps allié avec un mouvement criminel, le PC.
@Brindamour
Le PCF criminel ? C’est du grand n’importe quoi. Ce blog n’est pas un défouloir.
Le PCF a été aux ordres de Staline jusqu’à la mort de celui-ci.
Partout où le communisme est arrivé au pouvoir cela s’est passé par la violence et contre la volonté de la majorité du peuple. Ensuite ils ont supprimé les libertés, ils ont massacré les opposants, génocidé souvent et ont maintenu leur pouvoir par un régime de terreur. Il n’y a aucune exception.
Que des gens aient pu se réclamer du communisme en France dépasse l’entendement.
@Brindamour
Le PCF n’est jamais arrivé au pouvoir en France.
Les seuls communistes qui n’ont jamais mis en œuvre les saloperies précédemment citées sont ceux qui n’ont pas pu accéder au pouvoir.
@Brindamour
Votre anti-communisme primaire vous aveugle. Le PCF n’a jamais été de même nature que ses homologues du Komintern. C’est un fait historique.
NB Je tiens à préciser que je n’ai jamais voté communiste et que, jamais, ô grand jamais, je ne voterai communiste. Mon grand-père, mineur, lui, l’était. C’était un homme extraordinaire. Daniel Hurard avec qui j’ai travaillé l’était. C’était aussi un homme formidable. L’idéologie ne fait pas tout : il y a aussi les hommes.