Je vais vous parler de mon père, devant lequel, malgré mes dizaines de kilos et mes centimètres en plus, je me sentirai toujours plus petit. Dans sa vie, il n’a jamais – ou presque – mangé de légumes, ni de fruits. Les seuls légumes et fruits qu’il aura mangé dans sa vie, ce sont ceux qu’il aura cultivés. Pour le reste, de la viande rouge, du lapin, de la pintade, de champignons, du poisson, du fromage, des pommes de terre, des spaghettis et un peu de charcuterie, arrosés de vins divers et variés à tous les repas ! Il a pris 80 ans le 24 août de cette année. Et il va comme les hommes de son âge… sans problème particulier.
Arlette était une adhérente de Saint-Pierre Informatique, une association dans laquelle j’ai œuvré durant de très nombreuses années avec François, Eric, Ariel et Bernadette, Olivier, Isabelle et Claude. Elle ne mangeait pas de viande. Elle a eu droit à un cancer de l’intestin, suivi d’un cancer du pancréas dont elle est hélas décédée.
Je trouve qu’il y a quelque chose d’étonnant, d’indécent voire de criminel à inciter les Français à consommer toutes ces saloperies bourrées de pesticides, vendues indifféremment sur les marchés et dans les super-hyper-marchés, qui nous empoisonnent à petit feu. Nous ne pouvons pas continuer à jouer l’autruche indéfiniment. Il vaut mieux, comme mon père, manger les produits en haut de la chaîne alimentaire, si vous n’êtes pas en capacité de produire ou d’acheter des légumes et des fruits sans pesticide.
Et, pour la bière et pour le vin, réfléchissez très sérieusement à consommer bio ! Au delà du problème de la santé mentale, pensez à votre santé tout court.