Il y a quelques temps, une habitante est venue en mairie avec son mari pour évoquer la vente de terrains à bâtir sur une zone non constructible. J’ai beau lui expliquer que nous sommes en carte communale, qu’elle ne sera jamais révisée du fait de son coût et que nous allons passer en PLUI au 1er janvier 2026… Rien n’y fait. Elle croit que je peux rendre constructible ce qui ne l’est pas.
Je leur indiquais de ne plus perdre de temps, de découper leur propriété de manière à ce qu’ils puissent permettre la transformation de leurs bâtiments existants en maisons d’habitation, si tant est que les nouveaux propriétaires gardent la forme du bâtiment. Je leur ai également indiqué qu’ils pouvaient aussi depuis novembre 2017 faire des extensions jusqu’à 30 mètre du corps d’habitation principale.
Malgré mes explications, elle restait convaincue que je pouvais faire la pluie et le beau temps : « Et même pas avec un gros billet ? » Très vexé que quelqu’un puisse avoir l’idée même de tenter de me corrompre, je lui ai dit que j’avais le cul propre et que la France n’était pas une République bananière. Je vous avoue ma grande inquiétude de voir transférer à l’Interco la gestion de l’urbanisme, compte tenu des pressions que subissent de toute part les fonctionnaires du service en charge de l’instruction des CU opérationnels, des permis de construire et des déclarations préalables.
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