Le mensonge institué en vérité d’État

C’est bien la peine de nous embobiner avec les fake news des réseaux sociaux quand le 1er pourvoyeur de fausses nouvelles est en réalité l’État français.

Depuis 2020, nous aurons eu droit à tout ou presque. Les masques ne servaient à rien jusqu’à ce qu’on nous les impose en extérieur. Le vaccin ARNm empêchait la transmission alors que Pfizer avait publié dès janvier 2021 tout le contraire. Il devait nous empêcher d’avoir des formes graves et il n’aura pas su protéger de la mort Julie Gaillard, immunodéprimée. Il n’engendrait que très peu d’effets secondaires, sachant que de nombreuses femmes eurent thromboses et aussi de sérieux soucis de menstruations.  Les jeunes furent atteints de myocardites et de péricardites. Encensés hier, les vaccins AstraZeneca et Moderna ne furent plus administrés en population générale, du fait des effets secondaires. Dans un autre pays, Edouard Philippe, Jean Castex, Olivier Véran auraient été démissionnés.

Et puis, plus récemment, le ministre Darmanin nous a expliqué que les débordements lors de la dernière finale de l’UEFA au stade de France étaient le fait de hooligans anglais. Que nenni ! Le ministre de l’intérieur avait besoin, en réalité d’un bouc émissaire, pour tenter vainement de masquer son incurie et son impéritie. Dans un autre pays, Gérald Darmanin aurait été démissionné.

Maintenant, les ministres du gouvernement nous tartinent avec l’avancée de la retraite à 1200 euros brut minimum, oubliant de préciser qu’elle nécessite d’avoir cotisé à taux plein. Sur les 800000 personnes partant chaque année en retraite, 40000 d’entre elles devraient être concernées. Reconnaissant qu’ils n’y comprennent rien eux-mêmes, Elisabeth Borne, Gabriel Attal, Olivier Véran, Bruno Le Maire et Olivier Dussopts, entre autres, auraient été démissionnés dans un autre pays.

Les éléments de langage produits par les consultants des cabinets américains importent aujourd’hui davantage que la vérité et la réalité des faits. Cette situation n’est pas nouvelle quant à sa nature. Elle est nouvelle quant à son niveau jamais atteint. Elle génère une défiance vis à vis de la parole politique et médiatique, qui, de mon sens, constitue les deux mamelles nourricières du complotisme. Dans ces circonstances, je comprends aujourd’hui l’acharnement des autorités contre les réseaux sociaux, dans lesquels nous trouvons au quotidien et le pire et le meilleur.

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