Le message de la racaille à l’État français

Le message de la racaille à l’État français

La mort de Nahel n’est pas une étincelle qui aurait déclenché une guerre civile dans notre pays. Ces émeutes n’ont hélas rien de spontanées. Vous le verrez, dès lundi, le calme reviendra dans les banlieues françaises. Business as usual.

J’écoutais les propos de Michel Onfray sur ce qu’il décrivait comme étant une guerre de civilisation. D’un côté, les judéo-chrétiens. De l’autre, les arabo-musulmans. Il se trompe. En discutant avec Fred qui connaît très bien les Hauts de Rouen, j’ai compris que là n’était pas le problème.

Le dédoublement des classes voulu par Macron de la grande section au CE1 semble avoir produit les résultats escomptés. On pourra regretter, au passage, que ce dispositif ne s’étende pas à tout le pays. Les dealers veulent garder le contrôle des quartiers et disposer, à terme, d’une main d’oeuvre peu éduquée pour nourrir leur armée de guetteurs, de vendeurs, de go fast et de nourrices. Il est normal, dans ces conditions, que les trafiquants s’en prennent aux infrastructures construites à coup de subventions publiques pour priver les habitants des quartiers de toute sorte d’autonomie, en les rendant de plus en plus dépendants économiquement du trafic de drogue. La tentative d’incendie sur la bibliothèque Alcazar de Marseille et l’incendie de la médiathèque Borny de Metz ne sont pas que des symboles. La volonté des dealers est de prendre le contrôle sur ses quartiers par tous les moyens.

J’en veux pour preuve ce qui s’est passé lors de la 1ère nuit d’émeutes. Pour l’essentiel, il s’agissait de jeunes adultes. Les jours suivants, nous avons eu droit à une grande majorité de gamins âgés de 10 à 14 ans. Autrement dit, les gamins décérébrés ont été envoyés au casse-pipe par leurs grands frères pour montrer à l’État français qu’ils étaient en capacité de foutre le bordel dans les beaux quartiers en brûlant et en pillant, si on ne leur fichait pas la paix. Dans la perspective des JO de Paris en 2024, le message aura été reçu 5 sur 5 par les autorités.

Alors que faire ? Eh bien, il va falloir songer très sérieusement à lancer des opérations lourdes de désarmement de tous ces quartiers, où les armes circulent librement ! Avec les moyens dont elle dispose aujourd’hui, la police n’y suffira pas. Il faut désormais frapper dur, très dur au cœur des quartiers. La légalisation d’un cannabis avec des taux de THC de 2 à 3% permettrait sans doute d’assécher une partie des trafiquants. Les taux actuels de THC peuvent monter jusqu’à 30%, faisant désormais du cannabis une drogue dure.

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