J’ai connu Boris Faure par l’intermédiaire de Nicolas. Je ne savais pas, quand nous avons échangé pour la 1ère fois, qu’il fut 1er secrétaire fédéral du PS des Français de l’étranger. Un mec bien, critique sur son ancien parti dont il aimerait pourtant qu’il se sorte de l’ornière dans laquelle la politique droitière de François Hollande l’a embourbé irrémédiablement.
Je viens d’apprendre aujourd’hui que le 31 août 2017, il a été la victime d’un député LREM de la République, M’jid El Guerrab. Deux coups de casque lui ont provoqué un hématome gros comme une « aubergine » et lui ont valu d’être trépané. Il s’en est sorti de justesse, grâce à l’intervention d’un excellent professeur. Le député a reconnu les faits et figurez-vous que ce sale type – il n’y a pas d’autres mots… cette ordure ??? – est toujours député de la République plutôt que de croupir dans un des quartiers VIP de la prison de Fresnes. Mon Dieu, que cette justice est lente pour les uns et expéditive pour tant d’autres !
Comment dans notre République, comment dans notre état de droit, est-il possible d’avoir ce genre d’individus comme députés ? Comment avons-nous pu tomber si bas en élisant de tels guignols ? Comment en est-on arrivé à cet état de décomposition de nos institutions ? Je voudrais dire toute ma solidarité, mon amitié à Boris Faure. Je voudrais lui dire de ne rien lâcher .
Je reprends à mon compte le magnifique mot d’Elodie, en soutien à Boris :
« Chui tellement en colère quand je lis ton statut… Et tellement admirative en même temps. Et je sais combien l’émotion doit être grande quand tu écris ce statut mais je suis bien incapable d’imaginer ce que tu dois ressentir en voyant ce connard évoluer comme si de rien n’était. Tout mon soutien et mon amitié. Vers l’infini et au-delà. »
Oui, bien au-delà !
Je ne sais pas comment fait Boris pour supporter cette situation, c’est un costaud.
Nous avons échangé ce matin au téléphone. Je suis admiratif de son calme et sa confiance en notre justice.