J’ai depuis quelques temps de grands admirateurs de mes publications et de mes commentaires dans les réseaux sociaux, des gens en fait bien peu fréquentables. Et certains d’entre eux ne me veulent pas que du bien, surtout par les temps qui courent, où le renseignement territorial veille au grain. Je vous parlerai de toute la panique qui semble saisir les services de l’État. Panique ou évolution douce vers une forme de démocrature ?
Au moment de la création de mon compte Facebook, j’avais fait le choix dès 2007 de le passer en mode public. En 2017, j’ai dû affronter une 1ère tempête : j’appelais à voter Macron au 1er tour pour faire barrage à Fillon, dont le programme économique et social m’apparaissait d’une toute autre nature que celui de l’actuel Président de la République. J’ai alors bloqué d’anciens camarades du PS qui ne comprenaient pas ma position en me qualifiant de social-traître. J’en ai alors profité pour dégager quelques fachos qui traînaient par là. En 2018, j’ai eu à faire à des agriculteurs énervés par l’arrêté que j’avais pris sur les nitrates et pesticides. Depuis la crise des gilets jaunes, je suis devenu un opposant ouvert à la politique du gouvernement et, là, les macronistes me sont tombés dessus. J’en ai bloqué une très grande partie. Et puis, il y a eu ces municipales de mars 2020 et l’opposition locale qui se saisissait de chacune de mes publications pour dire à qui voulait l’entendre tout le mal qu’elle pensait de ma bien petite personne. Enfin, lors de la crise sanitaire où j’ai clairement pris fait et cause pour le microbiologiste de Marseille, je n’en finissais pas de bloquer à tour de bras. Je cumule aujourd’hui 134 personnes dans mon bac à sable et 345 « amis » Facebook.
J’ai décidé, en plus de passer en mode privé, de retirer les journalistes de ma liste d’amis – et je m’en excuse auprès d’eux – ainsi que tout un tas de fans putatifs. Ils n’ont pas à savoir toutes les bêtises que je raconte avec Dimitri, Werner, Yann, Valérie et notre frisé breton unique et préféré. J’ai reçu 47 invitations venant de personnes que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam. Elles resteront lettre morte et j’en suis désolé pour eux.
Concernant Twitter, j’ai eu, il y a quelques jours, un moment d’hésitation. Ce réseau social est toutefois d’une tout autre nature et son rôle dans le référencement de nos contenus nous empêche, de fait, de le restreindre à nos seuls abonnés. Contrairement à d’autres copains, je n’ai jamais été un grand fan de ce réseau social.
C’est vachement intéressant.
@Brindamour
Vous commencez très sérieusement à me taper sur le système nerveux.
Perso, Facebook a sa place réservée dans mon fichier host qui expédie cette cochonnerie dans le néant. Évidemment, chacun est libre de faire ce qu’il veut avec ce réseau asocial, y-compris y poster des photos des autres sans que ceux-ci n’aient leur mot à dire, mais après une suite interminable de duperies, mensonges et mille excuses de son PDG, j’ai du mal à comprendre pourquoi les institutions ne se sont pas débarrassées de leur compte.
@Cyrille
Dans le pillage des données personnelles, Facebook est petit bras par rapport à Google.
Probablement. Mais ca ne l’excuse pas pour autant. Il y a plein d’alternatives faciles à Facebook : le rss, l’infolettre, le bon vieux site web. Et pour le reste, plus « low tech » et donc efficace : le barbecue entre amis ou la dinde de Noël, à condition de déposer ses ordiphones à l’entrée, évidement.