Les habitants de nos communes rurales sont de plus en plus inquiets des épandages des pesticides à proximité de leurs habitations. Catherine m’expliquait avoir tenté faire une haie le long de sa propriété durant plusieurs années. En vain. Les arbustes grillaient les uns après les autres du fait des produits dispersés par l’agriculteur voisin.
Le plus drôle n’est pas là. Patrick, un autre habitant de ma commune, m’expliquait que ses poules rentraient dans leur bâtiment, à chaque fois que l’agriculteur se mettait à traiter le champ voisin. Si le diesel est un problème pour les rats des villes, les pesticides sont devenus un enjeu de santé prioritaire pour les rats des champs.
Il faut de toute urgence légiférer sur une bande franche de pesticides sur plusieurs mètres le long des habitations. Quand ils traitent, même s’ils sont les 1ers exposés, les agriculteurs disposent de protection dans leurs tracteurs. Nos habitants eux n’en ont pas !