Quelques nouvelles du fascistan

Anticor vient de perdre son agrément pour se constituer en partie civile face aux juges administratifs. Il serait temps que nous réfléchissions à une profonde réforme de cette justice de plus en plus à la remorque du pouvoir en place. Se faire bien voir par les politicaillons et autres politicards de l’ultra-centre fascisant qui président à la destinée de pays est l’assurance d’une carrière radieuse. Les magistrats ont répondu positivement au courroux du Président alors qu’il s’exprimait en mars dernier sur l’association Anticor : « Je peux détruire n’importe qui avec une question d’exemplarité. Anticor, ils ne font que ça. Et les procédures, ils les font durer, ils les font durer. Et même si les gens à la fin ne sont pas condamnés, vous les foutez en l’air« . Le retrait de l’agrément coïncide étrangement avec la fin des investigations pour « prise illégale d’intérêts » concernant Alexis Kohler.

Je ne reviendrai pas ici sur la dissolution de l’association de fait Les soulèvements de la terre dont les militants ont subi une brutalité policière sans précédent autour de la mégabassine de Saint-Soline. Ce sont désormais les brigades anti-terroristes qui viennent embastiller les militants écolos ! Le pouvoir en place ne gagne rien à pousser des militants vers la clandestinité.

Après la loi du 24 juillet 2015 avec la pose de boîtes noires chez les FAI et celle du 3 juin 2016 autorisant les écoutes via IMSI Catcher, l’Assemblée Nationale s’apprête à voter un projet de loi visant, je cite à « autoriser l’activation à distance de tout appareil connecté, téléphone, tablette, téléviseur ou assistant vocal, afin de pouvoir le géolocaliser et enclencher son micro ou sa caméra« . Il faudra penser à chiffrer toutes nos communications.

Nous sommes, de fait, entrés dans un état policier.