Comme vous le savez, nous avons changé d’ère géologique vers 1850. Nous sommes entrés dans l’anthropocène.
Donc une nouvelle ère faite …
de charbon et de l’électricité,
de pétrole et de voitures,
de béton, de villes et de pavillons,
d’industrie, de chimie et d’agro-industrie,
de nucléaire militaire et civil,
de soft power, de consommation de masse et de consumérisme forcené.
Et, sans électricité, pas de rock’n roll, d’informatique, d’Internet et de Netflix !
Un avenir radieux
Nous faisons des pas de géants dans le bidouillage du vivant, après nous être évertués, avec la chimie et les pesticides, à le faire disparaître avec enthousiasme. La conjonction de l’informatique et de la génétique devrait être l’étape ultime avant la disparition de l’espèce humaine, sous la forme où nous la connaissons aujourd’hui.
Quel optimisme !
@RPH
Je suis d’un optimiste indéboulonnable. En revanche, j’ai toujours cru à la connerie humaine et à la capacité des hommes à s’autodétruire dans le genre « Île de Pâques », après avoir tout détruit autour d’eux. La salut vient toujours des minorités.
Sur cette problématique de l’anthropocène, je me permets de vous renvoyer à la série de dessins que je suis en train de réaliser pour le Muséum d’histoire naturelle de Grenoble : https://1011-art.blogspot.com/p/planche-encyclopedie.html
Mais aussi par la série « Panta rhei » sur ce même sujet https://1011-art.blogspot.com/p/ordre-du-monde.html
A la fois, les ammonites et les trilobites, ce n’est pas trop l’anthropocène.