S'informer à l'heure de la crise sanitaire

S’informer à l’heure de la crise sanitaire

A l’heure de la censure des GAFAM et des médias français à l’image de MediaPart qui a dé-publié Laurent Mucchielli, nous avons le devoir d’accéder à l’anti-thèse de la parole des autorités sanitaires et politiques corrompues de ce pays. Depuis un an et demi, aucun média ne s’est donné la peine d’enquêter sur les liens et les conflits d’intérêts des agences de santé, des médecins, sur les morts de la vaccination, sur l’efficacité des vaccins, sur la réalité des chiffres des décès liés au COVID. Et ce n’est pas faute de témoignages dans les réseaux sociaux qui viennent contrarier la dystopie gouvernementale.

Hier, encore, alors que nous manifestions près de l’hôpital de Rouen, trois infirmières nous ont expliqué comment elles ont dû littéralement laisser mourir les malades du COVID, alors qu’elles réclamaient aux médecins de leur donner des antibiotiques. Il leur fallait appliquer le protocole sanitaire. Ces gens se sont étouffés dans leur jus. Et quand Didier Raoult nous expliquait qu’il ne comprenait pas la différence de mortalité entre l’IHU de Marseille et l’AP-HP, je pense qu’il faut, une fois de plus, y voir là la volonté de ne pas soigner par incompétence et par hybris. Ces gens, ces médecins, un jour, auront à rendre des comptes aux familles de nombreuses personnes mortes faute de soins.

Dans ce contexte, ne comptez plus sur les médias de gauche pour vous informer. Quid du Canard Enchaîné, de Mediapart, du Monde Diplomatique ? Quid de Marianne ? Ce secret s’expliquerait-il par la chape de plomb entourant les conseils de défense, contrariant  fortement le fonctionnement normal de nos institutions ? Pas sûr.

Je dois vous avouer mon inquiétude sur l’hallali exprimée par les médias français ainsi que par nos autorités sanitaires et politiques contre les réseaux sociaux, plongés soudainement dans le camp du mal. En 2017, il m’avait semblé que le candidat Macron en avait usé et abusé. Les réseaux sociaux sont aujourd’hui notre seul espace de démocratie.

Quelques médias à suivre

En tant qu’homme de gauche, cela me fait du mal à devoir vous recommander de suivre FranceSoir. Même CNews s’est rallié à la parole officielle. Voyez où nous en sommes réduits ! Avons-nous le choix pour continuer à nous informer de manière contradictoire ?

Les sites et les blogs à lire

J’ai une profonde détestation personnelle pour tout ce qui vire au complotisme. Les liens que je vous propose sont fiables.

Les agrégateurs de News

Et un groupe Facebook

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8 replies on “ S’informer à l’heure de la crise sanitaire ”
  1. « conseil de défense », « guerre contre le virus », ces mots ne sont pas choisis au hasard. En situation de guerre, on censure, Une virulence qui s’explique en comparant la tranche d’âge à risque avec celle de l’âge moyen de nos « représentants » et des dirigeants du CAC 40 ou toute autre forme de pouvoir. C’est peut-être la première fois dans l’histoire ceux qui ordonnent la guerre entrent dans l’âge d’en être aussi les principales victimes.

    Nous sommes en gérontocratie. Et elle est paniquée.

    1. @Cyrille

      Entièrement d’accord avec vous sur cette gérontocratie qui nous menace et que je ne cesse de dénoncer. Ajoutons-y la démagogie, la manipulation des politiques envers ces vieux qui viennent encore voter. Macron n’a plus qu’une seule possibilité : apparaître comme étant leur sauveur, là où il a refusé de les soigner. Victimes de leur sauveur.

      1. Exact. Qui se souvient encore qu’à la veille de la pandemie, en novembre 2019, le personnel hospitalier dans son ensemble était en grève pour dénoncer le manque de moyen des hopitaux ?

        1. @Cyrille

          C’est ça le miracle de notre bureaucratie stato-financière, comme nous l’explique si bien Todd. J’ajouterai que nos « élites » ne peuvent plus compter sur l’autorité pour rester à leur place.

  2. « Les réseaux sociaux sont aujourd’hui notre seul espace de démocratie. » Hélas non. La France depuis (au moins) Sarkozy vend ses logiciels de traçage de réseaux sociaux. Vous n’avez jamais remarqué comment, depuis l’époque des Gilets Jaunes et de Juan Branco, chaque commentaire sur les réseaux sociaux était aussi tôt assailli de profils divers et variés, mais toujours très cyniques, vulgaires et menaçants dans leurs propos ? Bon nombre de ces trolls sont des faux comptes opérés par des algorithmes.

    1. @Renée

      Voilà les extensions que vous pouvez utiliser sur votre navigateur de manière à vous protéger du tracking perpétré par les GAFAM et aussi par les éditeurs de contenu, à l’image de Mediapart, par exemple :

      – uBlock Origin
      – ClearURLs
      – CookieAutodelete

      Ces trois extensions existent pour Firefox et Google Chrome. Il vaut mieux d’ailleurs utiliser Firefox ou, à défaut, Chromium.

      Et donc, je maintiens mon affirmation, Renée : les réseaux sociaux sont bien nos seuls espaces de liberté.

      Bien à vous !

    1. @Renée

      Servons-nous des GAFAM en prenant des précautions : ils peuvent nous être utiles. Twitter fait partie des lieux de la contre-information.

      Quant à Samuel Laurent, il fait partie de l’équipe de décodeurs du Monde. La bête noire des journaux, c’est évidement les RS et notamment Twitter. Son propos n’est pas dénué de liens d’intérêts, ce qui le rend totalement inaudible.

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