Les fêtes de Noël sont l’occasion de sentir le pouls de la société et le lessivage de cerveau que provoque l’écoute quotidienne de C dans l’air et de C à vous.
C’est vrai que les pauvres ne savent pas dépenser. La preuve : ils achètent des smartphones à plus de 600 euros, dont leur faible intelligence les prive d’un usage optimal. Il y aurait donc une hiérarchie de valeur et d’intelligence peut-être, indexée à celle des revenus. J’en doute du fait du fétichisme de la marchandise dont nous parlait Marx dès 1867. Le riche, lui, sait dépenser. La preuve : il est riche et souvent un peu radin, sauf pour sa progéniture qu’il souhaite voir se transformer en héritiers et se reproduire avec d’autres riches. A cette vitesse, ils iront piquer des enfants sains dans les crèches des pauvres ou en Ukraine, biberonnés à la vodka russe.
Et, puis, il y a ces salauds de grévistes mélenchonno-cégétistes qui privent les grands-mères de trains électriques le jour de Noël, en sautant sur la moindre occasion pour foutre le bordel. Sauf que voilà, pour qu’il y ait une grève, il faut être deux. Et, là, pas un mot sur l’absence de dialogue social et sur la volonté de pourrissement en prenant l’opinion à témoin sur ces salauds de grévistes. A la fois, les avancées sociales ne se sont pas faites à coup de petits fours, servis sous les ors de la République. Regardez ce que sont devenus Edmond Maire et Nicole Notta après avoir quitté leurs fonctions de leaders a minima du syndicalisme français. Comment voulez-vous avoir confiance en Laurent Berger ?
Il est toujours curieux d’entendre, de là où ils sont, des gens dits de gauche fustiger les pauvres et les grévistes, sans dire un seul mot sur la suppression de l’ISF et sur les exonérations d’impôts, de taxes et de charges. Par phénomène d’éviction, tout ce pognon de dingues donné aux riches appauvrit nos services publics, nos écoles publiques qui, faute de moyens, malgré le professionnalisme du corps enseignant, produisent un nombre toujours plus grand de cons et de pauvres. CQFD. Que dire de notre système de santé ? Que dire de la volonté farouche, quoi qu’il en coûte, de passer l’âge légal de départ en retraite à 65 ans et d’abaisser les allocations chômage de 40%, alors que le travail précaire et partiel explose dans ce pays ?
Eh bien, je vais vous le dire tout de go : ce n’est pas beau de vieillir. Nos idéaux ramollissent. La faute au changement climatique ?
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