L’humanité avait survécu au nucléaire, après Tchernobyl, Fukushima et Nogent-sur-Seine qui avait provoqué en France un gigantesque déplacement de population. En 2021, j’avais 17 ans. Nous ressortions d’une épidémie de Coronavirus, dont nous ne savions pas exactement l’origine. Complètement paniquées, les autorités sanitaires de chaque pays nous incitèrent ou nous obligèrent à nous faire vacciner contre ce virus peu mortel et peu létal. Les laboratoires pharmaceutiques avaient développé une nouvelle technologie, dite à ARN Messager, dont ils vantaient le caractère innovant. Elle était utilisée pour vacciner les animaux depuis quelques années. Et je me souviens encore de ce samedi 28 novembre 2020 où j’entendais mon père échanger avec ses copains blogueurs. Il y avait là, entre autres, Élodie, Nicolas et Ronald. Mon père faisait partie de ces vaccino-prudents. 30 années après, nous lui en sommes encore reconnaissants, Emma et moi.
Cette campagne de vaccination fut un vrai succès. Les autorités nous expliquèrent que si l’épidémie n’était pas repartie, c’était grâce au vaccin et à cette nouvelle technologie employée. Moins chère, elle fut généralisée à tous les vaccins, contre l’avis de certains médecins, incitant à davantage de prudence. Dans les années qui suivirent, nous avons commencé à observer chez les nouveaux nés de nombreuses malformations, des pertes de goût et d’odorat, des complications respiratoires, des lésions pulmonaires qui limitaient l’espérance de vie. Les fausses couches s’étaient multipliées. Dans un 1er temps, les autorités nièrent toute forme de relation entre le vaccin et toutes les maladies qui se développaient chez les enfants. Nous étions alors dans l’incapacité de les soigner. Et puis, les autorités de santé incitèrent les femmes enceintes à se faire avorter, même en Pologne. La vasectomie fut même rendue obligatoire dans certains pays du monde.
Les femmes qui s’étaient faites vaccinées arrêtèrent d’avoir des enfants. La population mondiale s’effondra au cours des années qui suivirent. Le souci est que nous manquions de bras pour prendre en charge tous ces malades. Nous manquions de bras pour produire. La population vieillissait à vitesse grand V. Heureusement, les robots étaient là pour assurer le quotidien. Ils conduisaient les tracteurs à hydrogène. Les métiers de chauffeur de taxi, de pilote de ligne, d’hôtesse, de caissière, de journaliste, de chauffeur routier, de médecin, d’infirmière, etc avaient disparu. Les enfants à l’école, au collège et au lycée étaient face à des robots qu’il a fallu produire en grand nombre.
Nous sommes en 2050. Anaïs et moi avons 3 enfants. Ma sœur Emma est devenue une grande musicienne. Elle voyage dans le monde entier, avec sa clarinette et son saxo. Nous sommes tous en bonne santé. Mon père est décédé, il y a quelques années. Jusqu’à son dernier souffle, il nous a mis en garde sur le point de vue majoritaire, sur la nécessité d’un regard critique, sur ces faux-experts, sur le consumérisme, l’hybris, les conflits d’intérêts et tous ces petits intérêts qui gangrènent les sociétés humaines. Je me souviens encore de ses derniers mots : « Les maîtres, vois-tu Mathis, ont toujours des chiens. »
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Il fout les chocottes votre récit…
J’ai fait mes calculs, en 2050 j’aurai déposé le bilan même sans vaccin.
J’aurai rajouter quelques bricoles quand même genre « le vaccin n’empêchera pas des mises en réclusion successives ou l’ouverture de camps « d’isolement » pour les réfractaires à la potion pour la rente des dividendes. »
ou bien, une directive de l’UE précisera : « chaque successeur de corona 2 alias « covid 19 », anthropophobique par nature ressentant le besoin de circuler, aura la priorité ; par conséquent, il sera de bon ton de faire cesser la traditionnelle circulation des personnes à son passage.