La haine dégoulinante qui se déverse à longueur de temps sur les écologistes – et principalement sur des pseudo-écologistes comme Sandrine Rousseau ou Eric Piolle – montrés en bêtes de foire commence franchement à m’insupporter, y compris chez certains de mes « amis ». Des abrutis patentés nous ont raconté que les feux de la Teste-de-Buch et de Landeras seraient liés à l’obstruction d’élus écologistes s’opposant à l’entretien de la forêt ! Non, non et non, bande de cons, les écologistes ne se sont jamais opposés à l’entretien de la forêt. Allez voir plutôt du côté des LR et de LREM. En plein délire collectif alimenté par la droite nationale française et ses médias, la chasse aux sorcières et autre Cassandre est ouverte. Monique de Marco, sénatrice EELV de Gironde, vient de faire l’objet d’une menace de mort, alors qu’elle a tenu des propos de bon sens sur l’absence réelle de gestion du domaine forestier face aux enjeux climatiques. Oui, les élus écolos, dans leur immense majorité, sont des gens bienveillants avant tout soucieux de l’intérêt général et du bien commun. Et, par les temps qui courent, c’est devenu une denrée rare.
Donc, la classe politique, à l’exception de LFI, a décidé de tirer à vue sur les écologistes transformés en boucs émissaires. Pour solutionner tous nos problèmes, il nous suffirait de tuer le messager. Un message pourtant simple à comprendre qui avait annoncé la déplétion des ressources, le réchauffement climatique, les cancers liés à l’usage des pesticides rendant nos printemps silencieux, les catastrophes nucléaires, la pollution des nappes phréatiques. Les écologistes, d’Ivan Illich à André Gorz en passant par Serge Latouche et Rachel Carson, ont eu raison sur tout. Oui, le progrès technique nous coûte de plus en plus cher sur le plan environnemental. Il nous coûtera aussi sur le plan économique et social. Il faut, de toute urgence, revenir aux fondamentaux d’une souveraineté à reconquérir. Concentrons-nous sur la manière de produire proprement de l’énergie sous la contrainte de la sortie du nucléaire, sur la façon de mieux se soigner, de bien s’alimenter, d’apprendre et de se cultiver.
Les Français veulent continuer de vivre comme ils ont vécu dans les années 70. Ils veulent voyager sauf en France (devenue trop chère pour eux), construire des piscines et installer des climatiseurs (pour faire face au réchauffement climatique ?), rouler dans des bagnoles qui consomment plus de 7 litres au 100, bitumer leur propriété, manger 90 kg de viande par an. Les deux seuls partis politique, à leur expliquer que c’est encore possible, sont le RN et le PCF avec cette girouette de Fabien Roussel. Le gouvernement français ne sait plus comment s’y prendre pour annoncer la catastrophe à venir. Le porte-parole du gouvernement, en mode canard sans tête, a même annoncé qu’il fallait désormais couper les bornes wifi la nuit pour faire face à la pénurie de gaz et de pétrole largement provoquée par des sanctions imbéciles prises à l’encontre de la Russie. Les gouvernants européens, dans leur grande sagesse, en ont même oublié de réfléchir aux conséquences de leurs décisions. Des baltringues, vous dis-je…Des baltringues !
Le développement de la technique et de la technologie suppose un accès aux minerais à faible coût énergétique. Après le pétrole, les guerres en devenir autour de la possession des terres rares et de l’eau devraient nous amener à réfléchir sur le temps qui nous sépare de la catastrophe annoncée.
Il ne faut pas s’étonner de cette chasse aux sorcières quand l’État lui-même, à travers ses répressions parfois disproportionnées à l’encontre de militants écolos, montre d’une certaine façon « l’exemple à suivre ».
Etonnant cette propension à admettre la supercherie entourant la « pseudo » pandémie Covid, et à ne pas voir celle concernant le réchauffement climatique anthropique qui emploie exactement les mêmes ressorts
@PasDeBol
On ne peut pas exhumer 300 millions d’années de stockage carbone des entrailles de la terre sans en ressentir la moindre conséquence. Vous parliez d’anthropie. Parlons plutôt d’entropie.
La supercherie, si elle existe, concerne surtout les Américains qui ont mis beaucoup d’énergie à tuer les motoristes diesel européens et japonais, ne nous faisant croire que le moteur électrique était la solution.