Hier soir, j’étais à la commission Protection de la Ressource en eau du SERPN. J’ai demandé à ce que les maires disposent des analyses en eau brute des points de captage qui alimentent l’eau distribuée à notre robinet. A plusieurs reprises, les seuils d’alerte en pesticides de 1 µg/l pour une seule molécule et 5 µg/l pour toutes les molécules ont été dépassés sans que cela puisse émouvoir qui que ce soit.
Là, j’ai eu le droit à une leçon de choses par l’une des salariées du syndicat jusqu’à ce que je lui rappelle gentiment qu’elle était au service des élus et qu’elle n’avait pas à me dire ce que j’avais à dire et à penser. Elle a même évoqué l’irresponsabilité qu’il y aurait à communiquer ces données. C’est l’absence de transparence qui me semble aujourd’hui totalement irresponsable. Et cette attitude amène les gens à délirer et à voir le complot partout.
Comme tous les mardis, j’ai pris le temps d’écouter Didier Raoult. Depuis plusieurs mois, il réclame à cor et à cri les séquences des génomes des variants réalisés par d’autres hôpitaux et instituts français qu’ils refusent de lui communiquer. En vain. Cela fait un an que nous vivons au rythme des confinements, reconfinements et couvre-feux, sans aucune efficacité. Les décisions du gouvernement concernant la crise sanitaire sont prises au sein d’un Conseil de défense, restreint à quelques ministres, sous le sceau du secret défense. Je ne crois pas que toute cette opacité soit un gage de la qualité de la décision politique. CQFD.
Il y a en effet de quoi s’insurger contre le fait qu’on ne nous communique pas les résultats hors normes des analyses. Ces attitudes concrètes représentent la réalité de la gestion des élus; bien loin donc des discours et des promesses électorales.