Ukraine : le délire français et européen

Ukraine : le délire français et européen

La presse américaine par la voix du journaliste Seymour Hersh vient de nous révéler ce que nous savions déjà. Les États-Unis ont bel et bien planifié l’explosion du gazoduc NordStream financée à 50% par l’Allemagne. De bien drôles d’alliés, en vérité, que nos « amis » américains !

Au moment où l’armée ukrainienne subit des revers importants, contrainte de recruter de la chair à canon pour faire face à l’artillerie russe et aux mercenaires de la milice Wagner de Prigogine, Emmanuel Macron, après nous avoir expliqué qu’il ne fallait pas humilier la Russie, vient de nous dire qu’il ne fallait pas écraser Poutine. Il est impossible que cet homme croit un seul mot de ce qu’il nous raconte, compte tenu de l’asymétrie du rapport de force entre l’Ukraine et la Russie. Emmanuel Macron n’a-t-il pas affirmé que l’OTAN, dans un éclair de lucidité, était en situation de  mort cérébrale ?

Il faut en terminer au plus vite avec cette guerre, alors que les États-Unis, selon l’ancien 1er ministre israélien Naftali Bennet, ont intimé l’ordre à Zelensky de continuer la guerre dès le mois de mars 2022. Ce conflit n’est pas le nôtre, même si nous devons accueillir les réfugiés ukrainiens et soutenir les populations civiles. Angela Merkel vient de nous révéler que les accords de Minsk avaient vocation à gagner du temps pour permettre  d’armer l’Ukraine.

L’Europe et la France n’ont aucun but de guerre. Celui des États-Unis est hélas connu : vendre leur gaz et leur pétrole à leurs dominions ; maintenir coûte que coûte leur influence sur l’Europe et sur l’Allemagne, devenu un sérieux concurrent économique grâce au gaz russe acheté à bas prix. Nous avons, paraît-il, voulu mettre à genoux la Russie et ce sont les peuples français et européens qui subissent aujourd’hui les conséquences de cette guerre. Nous ne sommes plus que de minables marionnettes dépourvues de la moindre vision stratégique aux mains des intérêts américains, depuis que nous avons réintégré le commandement intégré de l’OTAN.

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4 replies on “ Ukraine : le délire français et européen ”
  1. Selon un sondage du dernier institut russe encore indépendant et honni du Kremlin, 70 % des Russes sont favorables à la guerre lancée par Poutine. Avec ce bémol : presque 40 % des jeunes et seulement moins de 10 % des plus de 50 ans sont contre cette guerre. Entre l’environnement, les retraites, la gestion du Covid-19 et les affaires internationales ; les vieux sont une calamité.

    Quant à Macron, les Russes ne veulent pas en entendre parler, tant « la position de Paris est trop fluctuante » (dixit le Monde Diplo de janvier). Même les Russes se rendent compte que nous avons une girouette comme président.

      1. D’autant plus que depuis au moins la seconde guerre mondiale, ce genre d’aventure semble systématiquement finir en fiasco (Vietnam, Afghanistan, Malouines, Irak prise 2, Libye, etc.). La santé mentale des dirigeants de ce monde est inquiétante.

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