Hier, j’ai oublié, dans cette liste à la Prévert des gens qui m’agacent, de vous parler de tous ces commentateurs grossiers, à l’image de ce Yann Christophe. Je vais donc le citer : « à mes yeux, vous êtes un âne et une salope, rien de plus. »
J’ai donc pris soin de ne pas publier le commentaire de cet informaticien vivant à Antibes, afin de lui éviter des procédures inutiles. Là-bas, le soleil tape dur et vous pouvez vite attraper un coup sur le carafon. Et ce doit être terrible psychologiquement d’être interdit de déambuler sur les plages de Méditerranée par un si beau temps, du fait du confinement.
Yann Christophe n’a pas apprécié mon agacement – un peu potache – vis à vis de toutes ces veaux, dindes et moutons qui réclament à tue-tête un nouveau confinement de deux mois. Tu dois en faire partie et cela aura dû assez légitimement t’agacer. Tu auras dû remarquer que ni le confinement, ni le couvre-feu n’ont permis d’éradiquer l’épidémie. Ni la connerie d’ailleurs. Mais revenons à ton courroux ! Comme beaucoup d’entre nous, tu crois que le monde est à ton image. Administrateur réseau, tu dois être aujourd’hui, pour une bonne partie de son temps, en télétravail, en train de te désocialiser au point d’insulter la terre entière. Au vu de ton commentaire, sache d’ailleurs que je m’inquiète pour ta santé mentale. Je ne peux pas m’en empêcher : c’est mon côté altruiste.
Le souci, vois-tu, cher Yann Christophe, c’est que tu ne fais pas partie de la tribu de ce p’tit peuple en galère. Tu oublies tous ces jeunes en attente de petits boulots qui font la queue aux restos du cœurs, ces patrons de bar et ces restaurateurs qui ont mis la clé sous la porte ou bien qui ont décidé de mettre fin à leur vie, ces associations qui sont à l’arrêt, ces discothèques et ces clubs sportifs qui n’ouvriront sans doute plus jamais, ces intermittents du spectacle condamnés au RSA. De tous ceux-là, tu n’en as strictement rien à faire.
Alors, d’où vient ton égotisme ? Au fait que tu as eu un proche qui est mort – ta mère, ta grand-mère peut-être ? – avec le COVID. Sache que j’en suis désolé. Interroge-toi, tout de même, pour savoir si ce proche est bien mort du COVID. De là, tu te sens une légitimité à parler pour les autres, pour une majorité de gens en galère. Tu veux les assigner à résidence tous ces assassins et ces salauds qui ont tué un de tes proches. Tu en veux même à ce sale type qui blogue sans savoir de quoi il parle, puisque, oui, personne dans mon entourage n’est mort du COVID. Car, nous aussi, au contact de nos enfants, de mes administrés pour ma part au grand dam de ma femme, nous savons faire attention. Je reste toutefois très sceptique sur le port du masque en extérieur. Moins sur la lavage des mains et les règles de distanciation sociale.
Yann Christophe, tu devrais te poser beaucoup d’autres questions comme celle de savoir les raisons des autorités à empêcher les médecins de prescrire et, sans doute, d’avoir été de ce fait à l’origine d’une surmortalité chez les plus fragiles d’entre nous. J’ose croire qu’un jour, des gens comme toi, touchés dans leur chair, leur demanderont à rendre des comptes. Essaie de canaliser ta colère légitime et interroge-toi sur le fait que l’ANSM autorise des vaccins en à peine 9 mois, alors qu’un spray nasal à base d’eau ionisée testé à l’IHU Méditerranée Infection vient d’être retiré du marché. Depuis mars 2020, les hôpitaux ont fait d’immenses progrès dans la prise en charge de cette maladie et ton proche ne serait peut-être pas mort si les mêmes traitements étaient appliqués aujourd’hui. Je ne parle pas, vois-tu, de l’IHU de ce bon docteur Raoult où la mortalité, dès le mois de mars, était divisée par deux.
En juin 2021, puis en mai et juin 2022, nous avons des élections. J’espère, alors, que tu sauras te souvenir, si tu n’as pas la mémoire d’un poisson rouge, de la mort de cette personne qui t’était proche.
Il y a des gens, comme ça, qui s’imaginent que le fait de connaître un mort leur confère automatiquement une plus grande autorité morale.
C’est un peu comme ceux qui se croient vertueux et courageux simplement parce qu’ils ont eu un grand-père dans la Résistance.
@Didier
Tiens, j’y pense. J’ai eu deux arrière-grands-pères, cheminots et résistants. En tout cas, c’est ce qui m’a été rapporté. Du coup, ce doit être vrai ce que vous dites sur les vertueux et les courageux.
Avec ce petit soleil, votre commentaire, le foie de morue citronné du petit déjeuner, une côte de veau rosée au déjeuner, un coup de Duras bio de 2015 dans la soirée, je pense que je devrais passer une excellente journée. Bon dimanche à vous.
Une partie de mon dimanche s’est passé aux urgences dentaires : c’est vous dire s’il restera dans les annales…
Sinon, j’ai eu moi aussi un grand-père qui, cheminot d’occasion après sa libération du stalag (il avait 4 enfants), s’est amusé à faire sauter des trains du côté de Nantes. Évidemment, je ne me sens pas plus héroïque pour autant.
@Didier
Les islamo-gauchistes n’ont qu’à bien se tenir. Et désolé pour cette rage de dents !
On n’a pas fini de rigoler jaune (oui je sais) avec le cirque coronadingus…
Oui Il y a des paralysés graves du ciboulot, moi ils ne m’énervent pas, j’ai pitié.
Je sais, ça peut faire prétentieux, mais celui qui a un ordinateur aurait facile de chercher l’info officielle du système médical en ligne au lieu d’insulter ceux qui se posent des questions à juste titre.
Les rapports sont souvent très prudents. Il suffit de savoir lire et de comprendre ce qu’on lit, on découvre que ces rapports mettent en difficulté les certitudes des prostitués politico médiatique.. Fermer la télé….et hop plus de coronacircus
Tiens, exemple, à l’heure où j’écris, Santé publique dénombre depuis mars 2020 : 36 858 décès associés au covid. Je lis ou j’entends 80 000 décès… mais où vont ils chercher tout ça ?
Déjà là on peut expliquer facilement où on se fait enfariner…
C’est souvent quand ça chie qu’on fait le tri dans ses relations..
Yann n’a jamais dû voir un âne de sa vie. Contrairement à la croyance populaire, ce sont des animaux plutôt intelligents et surtout très affectifs. Quant au deuxième terme, on peut s’interroger sur les motivations de ses yeux à le mettre au féminin…