Me situant politiquement à la croisée du PS, d’EELV et de LFI, je voterai dimanche sans hésitation pour la candidate d’union de la gauche dans ma 2e circonscription du département de l’Eure, ma copine Nathalie Samson. Je n’ai jamais voté pour un communiste et je suis très heureux que Valéry Beuriot, maire de Brionne, cède la place à une femme. S’il avait été tête de liste, j’aurais voté blanc sans l’ombre d’une hésitation.
Face au programme de régression sociale de Macron, nous n’avons pas beaucoup d’autre choix que de voter à gauche toutes. Ce type est en train de détruire, comme il l’avait indiqué alors qu’il était ministre des finances de Hollande, tout le modèle social issu de la 2e guerre mondiale. Le système de répartition permet aux jeunes de consommer sans trop se soucier de leur retraite. Il est une des clés de notre modèle de croissance.
Il est anormal que l’explosion des revenus des 0.1% les plus riches ait eu lieu sous François Hollande. Le hollandisme n’a été que la sinistre préfiguration d’un macronisme assumant la théorie fumeuse du ruissellement.
La seule mesure de gauche mis en œuvre entre 2012 et 2017 fut la reconnaissance des carrières longues que la nouvelle droite macroniste s’apprête à mettre en charpie.
Je suis très inquiet de la dérive autoritaire, voire néofasciste du pouvoir en place depuis la crise sanitaire : gouvernement par Conseil de défense dans l’opacité la plus totale, loi d’exception, confinements et couvre-feux, passe sanitaire devenu vaccinal. Nos institutions ne sont pas faites pour des gens sans expérience politique, qui se grisent de leur petit pouvoir. Pour tout vous dire, la psychologie de Macron et de sa basse-cour m’inquiète aujourd’hui, à tort ou à raison, bien plus que celle de Poutine.
J’ai beaucoup aimé le discours qu’a tenu Mélenchon en Guadeloupe, nous rappelant les priorités de toute société humaine : l’éducation et la culture, la santé, l’alimentation et l’énergie. Nous devons revenir à des choses simples.