Je suis sorti, enfin, de mon isolement hier matin. J’ai été voir Anita, notre responsable de cantine, qui m’a décrit une situation chaotique. Contrairement à ce qui s’est passé jusqu’à présent, les enfants se contaminent désormais sur l’heure du midi. Dit autrement, lorsqu’un enfant se révèle positif au niveau d’une tablée, la probabilité que tous les enfants de sa tablée soient positifs d’ici la fin de la semaine est proche de 100%. Les mesures sanitaires sont aujourd’hui totalement incapables d’endiguer la propagation de l’épidémie.
Depuis lundi, la directrice de l’école Claude Monet m’expliquait que les symptômes de la présence de la bestiole chez nos enfants sont des vomissements (dans le masque si possible), des violents maux de têtes et de la diarrhée. Sur près de 70 enfants, nous en étions hier à 16 cas positifs ! Hier matin, un enfant a vomi à l’accueil périscolaire. Les animatrices ont aussitôt appelé les parents. J’ai vu une enfant hier matin que le père était venu chercher, blanche comme un linge avec, elle-aussi, une indescriptible envie de vomir. Le père s’inquiétait surtout du fait de pouvoir aller aux sports d’hiver la semaine prochaine. Et, puis, à midi, j’ai discuté avec une parent d’élève qui m’expliquait que les autotests ne marchaient plus depuis une dizaine de jours environ. Information confirmée par d’autres parents.
En fait, une majorité de parents ne font plus les autotests, malgré les symptômes. Ils envoient leurs gamins à l’école et aussi au centre de loisirs le mercredi, ne sachant pas que faire de leur marmaille. Positifs asymptomatiques eux-mêmes, cela ne les empêche pas d’aller travailler et ainsi de contaminer leurs collègues. Tout le monde, à quelques exceptions près, sait que le vaccin ne marche plus du tout et que le masque en milieu confiné ne vous protège plus de grand chose.
J’ai dû hier midi remplacer au pied levé un personnel de cantine – double vacciné – durement touché par le COVID. Les enfants qui ont attrapé le COVID m’ont expliqué qu’il s’agissait d’une maladie mortelle, alors que, les concernant, il s’agit d’une maladie parfaitement bénigne. J’ai vite compris que, pour certains enfants qui avaient été infectés, il s’agissait d’un grand jeu vidéo dans lequel ils venaient de perdre – ou de gagner – une vie. Un enfant de CE2 m’a ensuite expliqué très sérieusement qu’on avait greffé un cœur de cochon à un homme mort qui, du coup, avait ressuscité.
Un peu plus tard, un des enfants de la classe de CE2-CM1 m’expliqua qu’il venait d’être infecté deux fois dans le mois. Pour rappel, les coronavirus ne sont pas immunisants et, par conséquent, vous n’empêcherez pas, que vous soyez vacciné ou non vacciné, de vous contaminer à plusieurs reprises. La vraie question, en fait, sur laquelle nous aurions dû travailler au cours de ces deux dernières années, est de savoir comment une maladie aussi peu létale réussit tout de même à passer au travers de nos systèmes immunitaires et finir par tuer.
Il y a peut être un problème de maladie respiratoire et de diarrhée dont l’épidémie est signalée depuis quelques semaines chez Sentinelles, vous devriez intégrer quelque chose qui est connu depuis des décennies (la preuve moi je le savais) , si vous foutez la terreur, l’anxiété dans les esprits continu à des gosses ils finissent eux aussi assez naturellement par avoir leur immunité qui baisse, ou au choix, ils sont moins résistants…
Sans compter que la sensation des symptômes est amplifiée…
Sentinelle indique une incidence de MALADES de 113 sur la Normandie, ce qui est très faible par rapport à d’autres régions.
Et enfin les prélèvements effectués sur des malades respiratoires, ne trouvaient pas de sars cov mais des virus grippaux de type A
On est bien dans la psychose complète du récit d’un COVID », acronyme qui est une simplification administrative et lexicale dans laquelle tout le monde ou presque est tombé dans un gouffre sans fond