Il y a quelque chose de presque inquiétant à entendre l’ARCOM et Madame le ministre de la Culture – sortie de son rôle pour avoir menacé de couper le clapet à C8 et à CNews – dénoncer l’absence de pluralisme respectivement d’André Bercoff et de Cyril Hanouna.
Souvenez-vous, c’était en juillet 2021 et la propagande gouvernementale en faveur de l’industrie américaine du médicament orchestrée par McKinsey faisait rage. Que ce soit sur France Inter ou France 5, ARTE, BFMTV, LCI ou TF1, plus aucune voix dissidente contre les vaccins expérimentaux ne se faisait entendre. Les seuls espaces médiatiques où nous pouvions entendre, entre autres, Laurent Toubiana, Laurent Mucchielli, Didier Raoult, Jean-François Toussaint, Christian Perronne, Virginie Joron, Michèle Rivasi, Luc Montagnier (hélas décédé) étaient justement ceux que les autorités et les institutions condamnent aujourd’hui pour leur absence de pluralisme. Comprenons-nous bien. Je ne fais pas ici l’apologie de Pascal Praud et encore moins de Cyril Hanouna. Mais, contrairement à beaucoup d’autres, ils ont permis à toutes les voix de s’exprimer. C’est aussi le cas du « journal » France-Soir auquel la CPPAP avait retiré un peu hâtivement son agrément.
Tous ces gens ont été roulés dans la boue, qualifiés de complotistes et de populistes pour s’être opposés aux mensonges officiels, faisant office de vérité d’État. Hier, c’était le COVID ; aujourd’hui, on nous baratine avec l’Ukraine. Or, pour qu’une démocratie fonctionne correctement, il faut une presse indépendante, permettant l’expression de toutes les opinions. Prisonniers des subventions d’État d’un côté et des milliardaires de l’autre, les médias ne sont devenus, hélas, que de simples godillots à la remorque de l’oligarchie stato-financière.
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