Une émotion en chasse une autre.

Une émotion en chasse une autre.

Il importe peu de savoir qui est à l’origine des dizaines de morts de l’hôpital Ahli Arab de Gaza. Qu’elle vienne du Jihad islamique ou de Tsahal, cette bombe n’a pas été envoyée volontairement pour tuer des civils.

Le monde arabe est vent debout contre Israël. Les gouvernants sont désormais sous la pression de la rue. En Tunisie, la synagogue de Gabès aurait été incendiée, vandalisée, sans que les autorités locales bougent le petit doigt. Les ambassades françaises et suédoises sont caillassées. Dans les pays occidentaux où les manifestations sont autorisées en soutien des Palestiniens,  la haine des juifs se fait entendre. En France, le ministère de l’intérieur a recensé 189 actes antisémites.

A l’ONU, La Russie et la Chine se sont rangées du côté des pays arabes, en se gardant d’évoquer les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés par la milice islamiste le 7 octobre en Israël. L’Afrique, l’Amérique latine et une bonne partie des BRICS – à l’exception de l’Inde nationaliste – n’ont toujours pas condamné les actes barbares du Hamas.

Le Hamas a réussi son très, très sale coup. Et l’erreur, pour Israël, serait de faire la même bêtise que les Etats-Unis après le 11 septembre, comme le disait Dominique de Villepin la semaine dernière, en cherchant à se venger à tout prix et en punissant lourdement les populations civiles palestiniennes. Avec plus de 700 enfants gazaouis tués sous les bombes israéliennes, nous sommes entrés dans un cycle de violence dont personne ne peut prévoir l’issue.

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