Depuis son départ de la chaîne CNews, Eric Zemmour n’en finit plus de remplir l’espace médiatique. Ce qui m’aura permis de comprendre les raisons de ce bruit autour de l’ancien chroniqueur, c’est un tweet de Fabrice Arfi parlant de l’engouement soudain voué par BFM au toujours non-candidat : « Ce n’est plus une chaîne, c’est un agenda. » La chaîne d’information continue n’est pas spécialement connue pour ses sympathies envers le futur candidat de la droite légitimiste française, d’obédience pétaino-maurrassienne. Patrick Drahi est un des fervents supporters de l’actuel Président, qui lui aura permis le rachat de SFR en 2014. Échange de bons procédés.
Eric Zemmour a donc été choisi par la macronie pour empêcher le candidat de droite d’arriver au 2e tour, comme en 2017. Les délires obsessionnels du polémiste sont assez peu compatibles avec le report des votes des électeurs de gauche sur sa petite personne. Avec Zemmour ou Le Pen, Emmanuel Macron n’a donc rien à craindre dans la perspective de briguer un 2e mandat. Dans les simulations de 2e tour, j’ai vu que seuls Xavier Bertrand ou Valérie Pécresse étaient en capacité de l’emporter face à Macron. Il faut donc tout faire chez les macronistes pour éliminer l’impétrant de la droite et du centre. Sur les réseaux sociaux, les macronistes se sont chargés du service après-vente en nous rappelant la présence de conseillers venant de Servier auprès de Xavier Bertrand en 2011.
Tiens ? Les médias s’intéressent aux liens d’intérêts entre des médecins et les pharmaceutiques ?
Ils ne peuvent pas tout faire.